Entre l’Union européenne et la Turquie, une étrange négociation continue de se dérouler, au rythme de deux sessions par an, pour vérifier si ce pays, candidat à l’adhésion, répond aux normes de « l’acquis communautaire » et pour l’inciter à s’y conformer dans les domaines où il n’y satisfait pas.
Six chapitres sur trente-cinq ont été ouverts depuis le début des pourparlers, en octobre 2005, d’autres devraient l’être sous la présidence slovène, puis sous la présidence française. Même si les progrès sont lents, (...)
“Voilà une crise particulièrement profonde. Si nous parvenons jamais à la surmonter alors il nous faudra fonder une tout autre et nouvelle Turquie. Mais l’AKP n’est pas un parti suffisamment radical pour cela ». Ces paroles sont celles qu’Ömer Laçiner a prononcées lors de la « Classe de Démocratie » tenue à Gülhane*.
Et il est vrai que la crise actuelle n’a rien à voir avec les précédentes. Pour en apprécier l’ampleur, il n’est qu’à mesurer l’inquiétude et la nervosité de ces détenteurs du pouvoir qui, au son (...)
Dans l’ombre de M. Erdogan, leader du Parti de la Justice et du Développement (AKP) et chef du gouvernement, un homme d’affaires s’active. A la fois diplomate, financier et proche conseiller, il incarne le projet d’une droite libérale et traditionnelle. Portrait toujours actuel d’un homme et d’un parti, aujourd’hui placé dans l’oeil du cyclone.
A l’automne 2001, une rumeur parcourt la presse turque : Hasan Cüneyd Zapsu, le financier et conseiller de M. Erdogan, chef de l’AKP, aurait des liens avec (...)
Whoever wants to “accurately diagnose” what is happening in Turkey should read the interview by Neşe Düzel of daily Taraf with Associate Professor Vedat Bilgin, chief adviser to the Nationalist Movement Party (MHP) leader Devlet Bahçeli and member of the Decision Making Committee (MKYK) of the party. In the interview published Sunday, Bilgin makes striking remarks to shed a light on the “facts” about the latest developments in Turkey. He says the following about the “provoker” with a tattoo of (...)
Que les juristes de Turquie aient coupé tout lien avec le peuple de Turquie et encore plus tout lien avec le droit, c’est un fait que plus personne n’ignore.
Après les révélations sur les rapports entre le président de la Cour de Cassation et des groupes mafieux, après la décision de la Cour constitutionnelle d’invalider le premier tour de l’élection présidentielle pour un motif fallacieux, après les propos laudateurs tenus par le procureur en chef du Conseil d’Etat sur les coups d’Etat, après surtout (...)
Plusieurs hautes personnalités de la magistrature expliquent pourquoi l’interdiction de l’AKP, demandée par le procureur général, est nécessaire pour sauvegarder la laïcité.
Yekta Güngör Ozden s’étonne : « Pourquoi l’ouverture d’un procès contre l’AKP pose-t-il problème aux Européens ? » La question émane de l’un des juges les plus respectés de Turquie, président de la Cour constitutionnelle durant sept ans, de 1991 à 1998. Cette personnalité de la magistrature dit ne pas comprendre les critiques de l’Union (...)
Paru il y a de cela un mois, avant les prouesses de la magistrature turque, cet article posait la question de savoir si nous n’assistions pas à la prise de maturité des acteurs du jeu politico-militaire en Turquie, avec une claire répartition des rôles. Mais en période de transition, à toute normalisation correspond fatalement une anormalisation « correctrice »... A suivre donc.
Peut-être la démocratie turque va-t-elle enfin s’apaiser. Hier si vous avez fait attention, les partis d’oppositions se sont (...)
Hier, la Cour Constitutionnelle et ses 11 juges ont jugé recevable l’acte d’accusation porté contre l’AKP, parti au pouvoir, pour activités anti-laïques ainsi que la demande d’inéligibilité à l’encontre du Président de la République, de Premier Ministre, de ministres et nombreux cadres du parti AKP.
71 personnes au total sont concernées, ce qui reviendrait à décapiter la classe politique dirigeante.
L’AKP dérange
L’AKP dérange parce que ses cadres sont issus de la mouvance religieuse, que leurs (...)
Le Président irakien Jalal Talabani a effectué une visite officielle en Turquie, les 7 et 8 mars derniers. Cette visite, une semaine à peine après la fin de l’opération terrestre (« Kara Haraket ») de l’armée turque en Irak du Nord, est la première de ce type depuis la Présidence Özal, au début des années 90.
Dès lors, il n’est pas étonnant que beaucoup aient voulu voir, dans la venue du Président kurde irakien, un tournant, voire même un événement historique. Il faut dire que, dans le contexte tendu, créé (...)
LE MONDE
Dans les montagnes qui marquent la frontière avec l’Irak, les armes se sont tues depuis trois semaines. Dans les villes, c’est une autre bataille que le parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP), a lancé pour le contrôle des régions kurdes.
A un an des élections municipales, le parti conservateur du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a décidé de s’attaquer aux bastions du parti kurde DTP (Parti de la Turquie démocratique).
Diyarbakir, la capitale de la (...)
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