L’AKP, le Parti de la justice et du développement au pouvoir en Turquie, commence à anticiper sa dissolution par la Cour constitutionnelle ainsi que l’exclusion de son Premier ministre, Tayyip Erdogan, selon de hauts responsables du parti interrogés par Reuters.
La Turquie vit dans l’incertitude depuis que la plus haute juridiction du pays a jugé recevable en mars dernier la requête du procureur en chef de la cour d’appel, qui demande l’interdiction de l’AKP en raison de ses liens présumés avec (...)
A force de parler de coup d’Etat et autres méchants réseaux Ergenekon, nous avions manqué l’affaire : le braquage de l’ordre du jour politico-institutionnel turc par les “Judge Dredd” de l’action conservatrice.
Sous une apparente simplicité, le dessin de Salih Memecan qui orne notre une depuis une semaine synthétise merveilleusement la situation. Le juge agit. Et appose son sceau prohibitif sur toute manifestation de dissidence à l’idée qu’il convient de se faire de l’identité turque. Plus besoin même (...)
Yes, if the rule of law ceases to be ultimate, and if the credibility of the highest court is lost even for once, then we can irrefutably say that we have lost it all.
One of my young colleagues told me the other day, “The secularism of Turkey is exactly that what distinguishes us from countries for instance in Middle East. If we lose it, we would lose everything.” Actually, his was just the answer to my question on whether he really believed that allowing women wearing headscarves to attend (...)
Recep Tayyip Erdogan risque une condamnation à plusieurs années d’inéligibilité. Menacé d’interdiction, le parti du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, cherche une stratégie pour sortir de la crise.
Le parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, a, pour l’instant, abandonné la tactique de l’attaque frontale pour tenter d’éviter son interdiction par la Cour constitutionnelle. Lundi, Ali Babacan, le ministre turc des Affaires étrangères, a déclaré que le gouvernement renonçait à son (...)
En 1964, lorsque je partis pour Ankara et Sciences Po, mon grand-frère diplômé de la même école en 1955 me laissa ce conseil en guise de viatique : “tu verras là-bas dans cette école de nombreux et différents groupes ; ceux d’Eskisehir, ceux d’Istanbul, ceux d’Adana, etc.. Reste loin de tout cela.” Et je n’y ai pas trouvé ces groupes-là : il y avait la gauche et la droite. J’ai choisi la gauche.
Bien sûr à cette époque, je n’en étais pas conscient mais je me suis tourné vers la gauche pour deux raisons (...)
It is becoming clear that a military coup is almost impossible in Turkey. If one reason is the lack of international approval of such a dreadful betrayal of democracy, the other reason is Turkish society’s current level of democratic maturity, which includes a high level of urbanization, modernization and economic development and which benefits from the information age.
All military coups in the country have always sought popular approval and some sort of legitimacy. In today’s Turkey it is (...)
Recep Tayyip Erdogan s’est rendu, le 26 avril dernier, à Damas, pour activer les relations bilatérales turco-syriennes et relancer les pourparlers de paix entre Israël et la Syrie. Cette visite éclair du Premier ministre turc est venue confirmer les rapports privilégiés que les deux pays entretiennent depuis plusieurs mois et qui donnent lieu à des déclarations communes enthousiastes, d’autant plus étonnantes que la relation turco-syrienne a longtemps été exécrable. Que penser de cette nouvelle (...)
Je pense que l’enquête menée par la Haute Cour de Justice d’Istanbul sur l’affaire Ergenekon est en passe de devenir la plus importante enquête pénale de toute l’Histoire de notre démocratie multipartite. Pour que nous puissions mieux comprendre l’importance de cette enquête, j’ai commencé dès hier à écrire sur « l’histoire proche » d’Ergenekon, j’ai raconté les deux « coups d’Etat » que nous avons vécus en 2001 et 2002.
Partie N°1
Le deuxième coup d’Etat, qui a eu lieu le 30 août 2002, a visé à neutraliser (...)
Deniz Baykal a été réélu à la tête du Parti républicain du peuple (CHP-Cumhuriyet Halk Partisi), ce week-end, pour la dixième fois ! Cette réélection n’était, en fait, qu’une simple formalité, car le leader kémaliste n’avait pas de concurrent, aucun de ses rivaux potentiels n’ayant obtenu le pourcentage de délégués nécessaires (20%), pour pouvoir faire acte de candidature.
Âgé de 70 ans, Deniz Baykal semble désormais installé à vie à la tête de cette formation. Il a d’ailleurs conseillé à ceux qui s’opposent à (...)
La Cour constitutionnelle - l’instance suprême d’un appareil judiciaire turc qui est avec l’armée un gardien de la laïcité héritée de Mustapha Kemal - vient d’accepter la demande d’interdiction du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste modéré et pro-européen), introduite par le procureur général de la Cour de cassation.
Fondé sur des extraits de discours des chefs du parti au pouvoir et l’adoption d’un projet levant l’interdiction du port du voile à l’université, le réquisitoire incendiaire (...)
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