Communiqué du GIT France sur les violations des libertés académiques à l’Université de Galatasaray / Istanbul
Paris, le 27 Septembre 2012
Chercheurs et enseignants dans les établissements français, nous venons d’apprendre, par le biais de nos collègues turcs du GIT Turquie, la très inquiétante remontée des cas de violations de libertés académiques à l’Université de Galatasaray. Ils attirent notre attention sur trois (...)
Le YSK (Yüksek Seçim Kurulu – Conseil supérieur des élections), qui est chargé de superviser le déroulement des prochaines élections législatives en Turquie, a fait savoir, le 18 avril, au soir, qu’il rejetait 12 candidatures indépendantes, dont 7 déposées par des personnalités kurdes proches du BDP (Barış Demokrasi Partisi, Parti pour la Paix et la Démocratie), les autres étant le fait de personnes proches de l’ÖDP (Özgürlük ve Dayanışma Partisi – Parti de la liberté et de la Solidarité – gauche (...)
La question kurde occupe à nouveau le devant de la scène politique turque, depuis la tenue d’une table ronde, le week-end dernier à Diyarbakır, à l’initiative du DTK (Democratik Toplum Kongresi, Congrès pour une société démocratique), ce portail d’organisations de la société civile kurde. Cette table ronde a en effet débattu des voies possibles pour établir un système accordant une autonomie aux Kurdes, sans pour autant déstabiliser l’Etat turc. Les participants ont notamment évoqué une structure fédérale (...)
Un bus, qui transportait des militaires turcs et leurs familles, a été la cible ce matin à Istanbul d’une bombe commandée à distance (photo). Cinq personnes ont été tuées et une douzaine blessées, plusieurs se trouvent dans un état grave. Cet attentat intervient après un week-end sanglant au cours duquel l’attaque d’un poste militaire, près de Şemdinli, dans la province d’Hakkari (sud-est de la Turquie) a causé la mort de 9 soldats turcs, tandis que trois autres étaient tués au même moment dans la même (...)
Le 12 avril 2010, Ahmet Türk, a été victime d’une agression à Samsun, alors qu’il était en train de lire un communiqué de presse, à la sortie des premières audiences du procès de Bulanık. L’ex-leader du DTP (Demokratik Toplum Partisi – Parti pour une société démocratique) a eu le nez cassé par un coup de poing dont l’auteur, un certain Ismail Çelik, a déclaré avoir agi seul, par énervement. Toutefois, des députés kurdes du nouveau parti BDP (Barış ve Demokrasi Partisi – Parti pour la Paix et la Démocratie), (...)
Les députés kurdes du DTP dissout par la Cour constitutionnelle, il y a une semaine, ont finalement décidé de ne pas démissionner de leurs mandats, comme ils l’avaient annoncé dans un premier temps. Le 18 décembre 2009, dans une conférence de presse, Ahmet Türk, le leader du parti, a rendu publique cette décision, en intronisant aussi le BDP (Barış ve Demokrasi Partisi - Parti pour la paix et la démocratie), comme successeur officiel du DTP, par la déclaration suivante : « Le parti du travail du peuple (...)
Suite à une réunion, tenue le lundi 14 décembre 2009, à Diyarbakır, Ahmet Türk, le leader de l’ex-DTP, a annoncé que tous les députés du groupe parlementaire du parti kurde dissout, vendredi dernier, allaient démissionner de leur mandat, en signe de protestation. Alors que 6 députés manquent déjà à l’appel au Parlement et qu’un député d’extrême gauche pourrait venir s’ajouter à cette liste en solidarité avec ses collègues kurdes, l’interdiction de 2 députés du DTP par la Cour constitutionnelle (photo) vendredi et (...)
Istanbul, correspondance
En Turquie, l’heure est à nouveau aux violentes manifestations de jeunes Kurdes, avec répression et arrestations par dizaines : trois jours après la dissolution, le 11 décembre, par la Cour constitutionnelle, du seul parti parlementaire pro-kurde, le Parti de la société démocratique (DTP), on pourrait croire anéanties les récentes avancées sur cette question cruciale pour l’avenir du pays.
Certes, Ankara refusait toujours de négocier cet avenir avec la guérilla du Parti des (...)
La décision des 11 juges de la Cour constitutionnelle met à mal la politique de la main tendue du premier ministre Recep Tayyip Erdogan
La décision est sans appel. Après quatre jours de débats, les 11 juges de la Cour constitutionnelle ont voté à l’unanimité vendredi pour l’interdiction du Parti pour une société démocratique (DTP, pro-kurde) qui compte 21 députés au parlement et dirige 99 municipalités depuis son succès électoral de mars dernier. Ce parti était poursuivi depuis l’automne 2007 pour ses (...)
Ce sont la déception et l’inquiétude qui prédominent en Turquie après la dissolution du DTP. Alors que cette décision semblait inévitable, certains observateurs espéraient que la Cour constitutionnelle renoncerait finalement à aller jusqu’à cette extrémité, comme elle l’avait fait, l’an dernier, pour l’AKP. Ainsi, Taha Akyol dans le quotidien Milliyet, le 10 décembre, tout en estimant que les liens entre le DTP et le PKK étaient prouvés, formulait le vœu que la Cour trouve une jurisprudence évitant la (...)