Un exemple de la réaction des intellectuels turcs libéraux au coup d’État égyptien et aux réactions consécutives du pouvoir turc, lequel s’emploie à y trouver la confirmation de ses fièvres obsidionales, ou à tout le moins à convertir cette peur en rente politique... Cenğiz Candar, spécialiste du Moyen-Orient est un des intellectuels les plus médiatiques et en vue de Turquie. Il appartient au courant de la gauche centriste libérale qui a fait le pari de soutenir l’AKP avant de s’en détourner [trop (...)
Il est impossible de devenir un « acteur international puissant » sans aborder la question kurde autrement que par l’emploi de la force et de la contrainte.
En Syrie, les événements ont commencé à la mi-mars. J’étais à cette époque parmi ceux qui attendaient la fin de l’entrevue de trois heures qui eut lieu au palais présidentiel à Damas, entre Bachar El-Assad et Ahmet Davutoglu, le chef de la diplomatie turque, au cours de laquelle ce dernier avança la proposition de lancer un « train de réformes » en (...)
Alors que les élections du 12 juin dernier avaient conduit au parlement le plus représentatif de toute l’histoire de la Turquie et, ainsi, relancé la double perspective d’une solution à la question kurde et d’une nouvelle constitution, la Turquie, toujours aux prises avec un boycott des nouveaux députés kurdes [BDP], renoue avec cette spirale de la violence bien trop connue : le 14 juillet dernier, 13 jeunes soldats et 7 membres du PKK ont péri à la suite d’un accrochage et d’un incendie de forêt. En (...)
CENGİZ ÇANDAR
Turkey-Israel relations are gone to pot. This is unacceptable for some narrow-minded Americans because U.S. has two allies in the Middle East; one is Israel and the other is Turkey. Is it acceptable that Turkey moves away from “democratic” Israel and gets closer to “non-democratic” countries in the region?
I sense some sort of a threat in this approach. Turkey’s, or rather Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan’s, negative attitude toward Israel will cost a lot to Turkey and the country (...)
Ndlr : Nous vous proposons une relecture de deux « papiers » de Cengiz Çandar qui sont plus d’actualité que jamais. Notons au passage la pertinence et la qualité des analyses de ce grand journaliste ainsi que la fiabilité de ses prévisions pour ce Moyen-Orient pour le moins complexe.
A l’approche le 24 avril, l’épée de Damoclès, formée par le projet de loi sur le génocide arménien, ainsi que l’utilisation du terme même de génocide par le président américain, commence à nouveau à pendre sur les relations (...)
Ndlr : Nous vous proposons une relecture de deux « papiers » de Cengiz Çandar qui sont plus d’actualité que jamais. Notons au passage la pertinence et la qualité des analyses de ce grand journaliste ainsi que la fiabilité de ses prévisions pour ce Moyen-Orient pour le moins complexe.
Durant cette période où les relations turco-israéliennes sont au plus mauvais, nous nous étions arrêtés sur le constat que ce sont les Israéliens qui avaient le plus à perdre de cet état de fait et que c’est à eux (...)
Autant les Turcs peuvent s’énerver lorsqu’ils considèrent et parlent de leur pays de l’intérieur, autant depuis le dehors on n’en ressent pas les tensions qu’y créent les marées politiques quotidiennes. J’ai pu observer ce phénomène dernièrement dans la série d’articles que Mümtazer Türköne a publié dans le journal Zaman depuis Erbil en Irak du nord.
Mümtazer est issu d’une ligne politique assez nationaliste. A Erbil lors de l’ouverture d’une conférence, il a employé la formule – métaphorique – suivante : « (...)
Au lendemain de la « visite historique » d’Abdullah Gül à Erevan, Edvard Nalbantyan, le ministre des affaires étrangères arménien, avait organisé un déjeuner pour les journalistes turcs restés après le match. La veille, notre hôtel faisant face au ministère, nous avions pu observer que les bureaux de Nalbantyan étaient restés allumés tard dans la nuit.
Nous apprenions par la suite qu’Ali Babacan (le ministre des affaires étrangères turc, NdT) avait quitté le ministère à 2h00 pour prendre le chemin de (...)
Date- 12 Août 2005. Lieu – la ville du Sud-est turc de Diyarbakır. Le Premier Ministre Recep Tayyip Erdoğan parlait :" la Turquie est Diyarbakır autant qu’Ankara, Istanbul, Samsun ou Erzurum…
Un grand et puissant pays comme la Turquie a traversé maintes difficultés. Prétendre que les erreurs du passé n’ont jamais eu lieu, ne convient pas à un si grand pays. Une puissante nation a suffisamment confiance en elle pour se confronter aux autres et pour avancer vers le futur après avoir étalé ses erreurs sur (...)
The date: Aug. 12, 2005. Place: The southeastern Turkish city of Diyarbakır. Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan was speaking: “Turkey is Diyarbakır as much as it is Ankara, Istanbul, Samsun and Erzurum …
A big and strong country like Turkey has been through so many difficulties. Therefore, to assume that past mistakes never happened doesn’t suit a big country. A big state and a strong nation have the self-confidence to confront one another and to walk to the future after laying mistakes on the (...)
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