Entre l’Union européenne et la Turquie, une étrange négociation continue de se dérouler, au rythme de deux sessions par an, pour vérifier si ce pays, candidat à l’adhésion, répond aux normes de « l’acquis communautaire » et pour l’inciter à s’y conformer dans les domaines où il n’y satisfait pas.
Six chapitres sur trente-cinq ont été ouverts depuis le début des pourparlers, en octobre 2005, d’autres devraient l’être sous la présidence slovène, puis sous la présidence française. Même si les progrès sont lents, (...)
Les négociations avec la Turquie vont se poursuivre pendant la présidence française de l’Union européenne, en dépit de l’opposition de Paris à l’adhésion d’Ankara. « Nous devons maintenir un certain rythme », indique-t-on côté français, où l’on projette l’ouverture de deux ou trois chapitres supplémentaires au second semestre, sur des questions comme la libre circulation des capitaux, l’éducation et la culture ou l’énergie.
« Les Français ont pour souci de ne pas faire de vagues supplémentaires », confirme un (...)
Source : Le Monde, 25-01-2007
Quelques semaines après la décision prise par l’Union européenne (UE), le 11 décembre 2006, de suspendre partiellement les négociations d’adhésion avec la Turquie, celle-ci a décidé d’ouvrir elle-même, unilatéralement, les huit chapitres gelés par Bruxelles.
Il s’agit d’avancer sur la voie des réformes, explique au Monde l’ambassadeur d’Ankara auprès de l’Union, Volkan Bozkir. Autrement dit, en se fondant sur la première phase des négociations, le gouvernement va continuer ses (...)
Source : Le Monde, le 23-11-2006
En cette fin d’année 2006, l’Union européenne entretient des relations difficiles avec ses deux grands voisins de l’Est : la Russie et la Turquie. Avec l’une, elle tente de nouer un nouvel accord de partenariat mais bute sur son refus de ratifier la charte de l’énergie, qui faciliterait l’ouverture de son marché. Avec l’autre, elle s’efforce de mener à bien les négociations d’adhésion mais achoppe sur la question de Chypre, Ankara continuant de fermer ses ports et ses (...)
Source : Le Monde, le 17-11-2006
Les trois candidats à l’investiture du Parti socialiste incarnent assurément trois versions du socialisme. Mais ils représentent aussi trois approches de la construction européenne. C’est sur la Turquie que s’exprime le plus nettement leur différence. La Turquie doit-elle entrer dans l’Union ? Oui, affirme Dominique Strauss-Kahn, qui pense que l’Europe s’en trouvera renforcée. Non, répond Laurent Fabius, qui redoute au contraire qu’elle n’en soit affaiblie. Peut-être, (...)
Source : Le Monde, le 6-10-2006
Il y a un an, l’Union européenne, après avoir longtemps tergiversé, acceptait d’ouvrir des négociations d’adhésion avec la Turquie. Depuis cette date, les pourparlers ont peu avancé. Ils achoppent en particulier sur le refus des Turcs d’ouvrir leurs ports et leurs aéroports aux navires et aux avions chypriotes, comme les y oblige le protocole d’Ankara, qui étend aux nouveaux Etats membres, Chypre incluse, l’union douanière entre la Turquie et l’UE. Ils sont également (...)
Source : Le Monde
Dix nouveaux Etats sont entrés il y a deux ans dans l’Union européenne. Une dizaine d’autres devraient adhérer dans les années à venir. La Bulgarie et la Roumanie deviendront membres en 2007 ou, au plus tard, en 2008. Les négociations sont en cours avec la Turquie et la Croatie. Des discussions préalables ont commencé avec les autres pays des Balkans. C’est toute l’Europe du Sud-Est qui, dans un avenir plus ou moins proche, est appelée à rejoindre les Vingt-Cinq - en attendant, (...)
Source : LE MONDE
Le double non de la France et des Pays-Bas a bloqué l’adoption du traité constitutionnel, freiné l’élargissement de l’Union et entraîné une profonde révision de la directive Bolkestein, mais n’a pas fait progresser l’Europe sociale ni enrayé le mouvement de libéralisation.
La réforme des institutions
C’est la principale victime du rejet de la Constitution. Plusieurs pays ont suspendu leur procédure de ratification. Un an après le vote franco-néerlandais, 15 Etats ont dit oui, 2 non, (...)
LE MONDE 31/08/2005 - 12h16
Mis à jour le 31/08/2005 - 12h45
BRUXELLES de notre bureau européen
Premier gros dossier de la rentrée pour l’Union européenne (UE), l’adhésion de la Turquie divise les Etats membres, à commencer par la Grande-Bretagne, qui la soutient, et la France, qui exprime de fortes réserves. L’ouverture des négociations est prévue pour le 3 octobre, mais les Vingt-Cinq doivent encore en définir les modalités. Les ministres des affaires étrangères se réunissent les jeudi 1er et (...)
LE MONDE
BRUXELLES de notre bureau européen
Trois mois avant l’ouverture programmée des pourparlers d’adhésion avec la Turquie, fixée au 3 octobre, la Commission européenne devait adopter, mercredi 29 juin, un projet de cadre de négociation destiné à préciser les conditions des discussions à venir. Ce projet sera ensuite soumis au Conseil des ministres, qui devra l’approuver avant de commencer les négociations.
Le texte dont débattra la Commission mercredi reprend pour l’essentiel les conclusions du (...)
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