Je suis dans la clarté qui s’avance Mes mains sont toutes pleines de désir, le monde est beau. Mes yeux ne se lassent pas de regarder les arbres, Les arbres si pleins d’espoir, les arbres si verts. Un sentier ensoleillé s’en va à travers les mûriers. Je suis à la fenêtre de l’infirmerie. Je ne sens pas l’odeur des médicaments. Les œillets ont dû fleurir quelque part. Et voilà, mon amour, et voilà, être captif, là n’est pas la question, La question est de ne pas se rendre… Nazim Hikmet Ran
Récemment encore, (...)
Cet article fait suite à mon témoignage sur le retour en France de Sevil Sevimli. Après les retrouvailles et 24 heures passées avec sa famille nous avons repris la route heureux d’avoir enfin pu rencontrer ceux et celles avec lesquels nous avions mené ce combat.
De retour à la maison, je parcours la presse, lis les réactions des lecteurs, après l’euphorie de la victoire, je me sens accablé par le travail colossal qu’il reste à accomplir. La Turquie et son régime politique restent finalement très (...)
Le sage a montré la lune. Les sots ont regardé son doigt. La formule est célèbre. Le gouvernement l’a remaniée, lui qui prend les gens pour des sots, les invite à regarder son doigt pour cacher la lune et renvoyer le sage à la bien-pensance que ne sauraient manquer de lui prodiguer les facilités concédées par le bouclier fiscal. Difficile à suivre ? Non, pas tant que cela.
La formule, presque autant que les actes, insulte mes narines, voire mes racines, mais on sent comme un vent mauvais se lever, en (...)
Avec le meurtre de Hrant Dink, certains jeunes hommes venus de la campagne et cherchant la renommée au nom du sentiment national , affirment de jour en jour que cet événement, loin d’être une entreprise « individuelle », n’est en fait que le reflet des sentiments d’une partie non négligeable de la population.
Cette idée semble se renforcer de nos jours par l’idée du fameux slogan : « tu l’aimes ou tu la quittes ». C’est sur ce point que le fascisme turc se bat et se défend.
Le pilier principal du « (...)
Eloignons nous un peu de la douce Rance, et délectons nous du dernier coup d’éclat des promoteurs du ridicule international de la Turquie.
Un procureur d’Ankara a décidé de mener une enquête contre le Premeir ministre, Recep Tayip Erdogan, suite à une dizaine de plaintes, certaines venant, ô suprise, du parti républicain du peuple, le CHP. Le crime de Tayip Bey ? Il aurait, il y a 7 ans, employé le terme « SAYIN » en parlant d’Öcalan, le chef du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) sayin voulant (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal, le 19/02/2007
Interviewé par Mme Nese Düzel, le professeur Levent Köker, politologue livre son appréciation de la conjoncture sociale et politique actuelle en Turquie : la vague de nationalisme est grosse de virtualités dangereuses comme le fascisme en cas de déstabilisation de la Turquie. Mais l’importance et la permanence du cap européen de la Turquie devrait lui permettre d’éviter ce genre de risques dont les conséquences sont bien (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal, le 19/02/2007
Interviewé par Mme Nese Düzel, le politologue Levent Köker livre son appréciation sur la conjoncture sociale et politique actuelle en Turquie : la vague de nationalisme est grosse de virtualités dangereuses comme le fascisme en cas de déstabilisation du pays. Mais l’importance et la permanence du cap européen devraient lui permettre d’éviter ce genre de risques dont les conséquences sont bien mesurées depuis Bruxelles jusqu’à (...)
Source : Le Figaro, 13/02/2007
Menacés dans leur pays, de nombreux défenseurs des droits de l’homme se sentent également lâchés par l’Union européenne.
« L’aube prend appui dans le détournement des formes pour que soudain surgisse le jour. » Denis Donikian - Huile sur toile.
« On va te régler ton compte » : l’avertissement était punaisé sur la porte du bureau d’Ibrahim Kaboglu, à l’université Marmara d’Istanbul. Ses étudiants ont reçu des SMS : « Le professeur Kaboglu a été tué dans un attentat. » Les (...)
La presse du 22 février 2007 rapportait cette déclaration du Président du Conseil général de Diyarbakir, Ibrahim Aydogdu : « Kirkouk est une ville de grande importance pour tous les Kurdes... Et dans le développement et l’affirmation de l’identité kurde, elle tiendra un rôle capital. Toute agression commise contre Kirkouk sera une agression contre Diyarbakir. La réciproque n’en est pas moins vraie. Tous les efforts visant à étouffer l’action des Kurdes d’Irak ne signifient pas autre chose que de (...)
Source : Le Figaro, 03/02/2007
Le journal de la communauté arménienne est toujours en état de choc.
Des pancartes brandies au cours des funérailles de Hrant Dink qui ont rassemblé 100 000 personnes à Istanbul, sont encore entassées dans l’entrée. Les locaux exigus de l’hebdomadaire Agos sont plongés dans le deuil. Entourés de bouquets et de portraits de leur rédacteur en chef, les journalistes se noient dans le travail. Les derniers exemplaires en partance pour l’Australie, la France ou les (...)
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