Les jeunes du CHP (Parti Républicain du Peuple, premier parti d’opposition parlementaire) prennent la plume à l’occasion de la crise politique qui secoue la Turquie aujourd’hui. « Si les kémalistes - années 30 qui tiennent notamment l’appareil du CHP avait pu prévoir de tels mots d’ordre auraient-ils appelé à manifester dimanche dernier ? », s’interrogeait Baskin Oran en nous envoyant cette déclaration. Lancées sur la logomachie anti impérialiste classique, les revendications de la branche jeunesse du (...)
Source : l’Express, le 27-04-2007
Le Parlement turc a entamé vendredi un premier tour de vote crucial afin d’élire le 11e président de la République de Turquie, un scrutin où le seul candidat est celui du parti islamiste au pouvoir, le ministre des Affaires étrangères, Abdullah Gül. L’analyse de Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS/Ceri, auteur de « Le gouvernement du monde. Une critique politique de la globalisation » (Fayard)
Qu’est-ce qui, selon vous, a motivé la décision du (...)
Source : OVIPOT
Des drapeaux turcs commencent à s’agiter dans les stations de métro anormalement fréquentées pour un dimanche après-midi. Dès la sortie de la bouche de Sisli, sur la « Cumhurriyet Caddesi », il n’y a qu’à suivre les groupes compacts qui se forment pour deviner la présence proche de la grande manifestation laïque qui est en train de se rassembler à Caglayan. Jean Marcou nous livre une immersion au sein des manifestations de dimanche dernier à Istanbul.
Il fait beau, le soleil est au (...)
C’est une fin de cycle, un véritable changement d’ère qu’annonce cette élection présidentielle. L’Europe entière, en raison des enjeux qui concernent son avenir, suit attentivement les joutes électorales en cours. Forcément nouvelle, la personnalité qui l’emportera en mai parviendra-t-elle à rétablir la confiance, à apaiser les tensions entre communautés, et à relancer le débat avec l’Union européenne ?
Nous parlons, bien sûr, de la Turquie, qui, au milieu de violentes manifestations et d’affrontements, élit (...)
L’épisode aura été bref : la première candidature politique de l’humour turc portée par Aliye Öztürk aura fait long feu. En jouant sur tous les symboles du sacré en politique turque (identité nationale, foulard, etc...) elle aura majoritairement suscité incompréhension et grincements de dents agacés. Une première dans un obtus microcosme idéologique où, généralement, la langue de bois le dispute à la provocation. Aliye Öztürk eut l’intelligence de prendre un recul plein de fraîcheur. Abdullah Gül, ministre (...)
Et tout le monde de faire monter, ou descendre, les enchères…
Attitude absurde. Comme celle de discuter le nombre de victimes de 1915. Parce que lors de cette déportation, n’y aurait-il eu qu’une seule victime, le fait qu’un Etat fasse marcher ses citoyens vers une mort certaine constitue en soi et de manière totalement indépendante des chiffres, un fait extrêmement grave.
Si le 14 avril dernier, des dizaines d’intellectuels se sont rués vers Anitkabir (mausolée d’Atatürk) par peur des résultats (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal, le 21/04/2007
Voilà une nouvelle qui redonne un peu de sens à cette idée d’avoir de l’espoir dans ce pays. Même si les médias ne lui accordent pas beaucoup d’importance, il est tout à fait réjouissant de voir se présenter un nouveau candidat à l’élection présidentielle. Je parle de Aliye Öztürk.
Ne me demandez de qui il s’agit : voilà le candidat virtuel créé par quelques jeunes gens fatigués des peurs et des braises sur lesquelles on ne cesse de (...)
Source : Etudes, avril 2007
L’année 2007 sera pour la Turquie celle de toutes les consultations électorales : présidentielles (en mai), législatives (en novembre) et municipales. Les enjeux qui entourent ces scrutins sont loin d’être insignifiants. On peut estimer, pour reprendre le titre d’un précédent article, que le « pari de la démocratie turque » a été jusqu’à présent tenu. Il s’agit de savoir s’il sera consolidé.
Suite de l’article N°1
La Grèce et Chypre
Les relations avec la Grèce ont pris une (...)
Source : Etudes, avril 2007
L’année 2007 sera pour la Turquie celle de toutes les consultations électorales : présidentielles (en mai), législatives (en novembre) et municipales. Les enjeux qui entourent ces scrutins sont loin d’être insignifiants. On peut estimer, pour reprendre le titre d’un précédent article, que le « pari de la démocratie turque [1] » a été jusqu’à présent tenu. Il s’agit de savoir s’il sera consolidé.
Depuis le 2 novembre 2002, le Parti de la justice et du développement (AKP) [2] tient (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Milliyet, mars 2007
Réputé comme un parti islamiste en Europe, l’AKP aurait le projet européen pour spécificité, nous dit Mehmet Ali Birand, l’un des plus célèbres éditorialistes de Turquie. Or, aujourd’hui, à l’approche des élections en Turquie, les dirigeants de ce parti semblent, comme de nombreux autres sur le continent, bien incapables d’en articuler les promesses et les projets… Pourquoi ?
L’élément qui différencie le plus l’AKP (Parti de la (...)
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