Nous voilà au seuil d’un important débat sur les questions constitutionnelles en Turquie. Et la façon que nous aurons de mener les débats revêt une importance capitale.
Allons-nous tenter, sans lassitude aucune, de convaincre nos contradicteurs en leur expliquant le plus clairement du monde nos objectifs ou bien nous boucher les oreilles et nous reposer sur quelques préjugés bien établis en traitant les autres de traîtres ou de vendus ? Nous avons d’ores et déjà affaire à deux principales attitudes (...)
On le sait, une équipe d’universitaires travaille actuellement sur un projet de « constitution » civile sensée remplacer la constitution de 1982. Pourquoi civile ? Parce que la constitution actuelle, bien qu’amendée, est toujours celle imposée par les militaires suite au coup d’Etat du 12 septembre 1980.
Ergun Özbudun dirige ses travaux, qui selon le camp « laïc » ne sauraient que mettre-en-danger-les-fondements-de-la-république, etc etc etc... On connaît la chanson. Il avait tapé très fort en affirmant (...)
Pour un peu, l’été politique en Turquie ne nous aurait pas laissé souffler : nous en avons tout de même pris la liberté imitant en cela les tornades parfois contraires du vent de l’Histoire. Et cette rentrée, on ne peut plus studieuse, nous offre le recul si nécessaire aux commentaires.
Après les tempêtes du printemps dernier et la montée sans précédent des tensions politiques et nerveuses en Turquie voilà que ces marques de fabrique de l’Histoire que sont le bruit et la fureur semblent enfin quelque peu (...)
In an earlier letter I tried to show why there are criteria to distinguish, in Turkey, a policy of democratization from one of Sunnitization, and how this is possible irrespective of the fact that in a country with a Sunni majority these options may frequently appear indistinguishable.
Those objective criteria, specified for the political sphere, are related to the questions of wether
the political participation of the “heterodox” minority is increased - or not
the political role of (...)
The result of the July 22 election shifted some parameters in Turkey. Many wonder how these changes will affect the country, waiting for what will happen next. Dr. Henri J. Barkey and Fadi Hakura, foremost scholars on Turkish politics discussed the election victory of the Justice and Development Party and the developments in Turkish democrasy.
Those waiting are not only those living in Turkey, but also foreign experts who follow Turkish politics closely. We talked to two of them, Dr. (...)
Il est difficile de surestimer l’importance de l’accession à la tête de l’Etat turc, en toute conformité avec les règles démocratiques et conformément à la constitution du pays, d’un proeuropéen éprouvé, issu du mouvement islamiste.
Clôturant quatre mois de crise politique ouverte, l’élection au Parlement, mardi 28 août, d’Abdullah Gül à la présidence de la République « laïque et démocratique » de Turquie marque un tournant historique, ouvrant de grandes chances pour la Turquie et toute la région, soulignaient (...)
La Grande Assemblée nationale vient d’élire le 11e président de la République de Turquie. Il s’agit, sans surprise, du député de Kayseri, Abdullah Gul, membre fondateur de l’AKP, parti majoritaire à l’assemblée.
Il a été élu avec 339 voix soit toutes les voix des députés AKP (340 voix). Les députés du MHP (extrême droite) ont voté pour leur candidat Sabahattin Cakmakoglu, les députés du DTP (pro-kurde) étaient présents mais se sont abstenus, les députés du CHP (centre gauche) ont pratiqué la politique de la (...)
En boycottant l’élection du candidat des islamistes modérés à la présidence de la République, les partis laïcs turcs risquent de le pousser à devenir le président des islamistes au lieu de l’amener à respecter l’Etat de droit, estime un quotidien laïc et libéral d’Istanbul .
Dans un pays comme la Turquie, où l’on ne peut se payer le luxe de prendre du retard, disposer d’un gouvernement dirigé par un seul parti peut s’avérer très utile. Toutefois, si ce parti ballotte entre un « islam modéré » et le centre (...)
Prominent journalist and foreign policy analyst Cengiz Candar does not rule out a Turkish military incursion into northern Iraq after the elections “in the foreseeable future” but stresses such an action would have devastating consequences for everyone including Turkey.
Candar stresses that “patriotism dictates to be against an ill-fated adventure like an incursion into Iraq.” He says the dynamics and current trends in Turkey may force such a cross border operation and warns that this could (...)
Joost Lagendijk , 50 ans, eurodéputé néerlandais (Verts) est à la tête de la commission jointe Europe-Turquie… De passage à Istanbul, il donne son sentiment après les élections législatives et livre ses attentes.
Qu’espérez-vous de la victoire de l’AKP ?
Le plus important pour nous c’est le soutien aux réformes démocratiques. Nous n’étions pas très satisfaits ces deux dernières années, parce que les réformes se sont ralenties. Et beaucoup de choses qui auraient dû se passer, ne se sont pas passées…
Mais (...)
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