« ... it really did not look like a hotel. It rather resembled, to be honest, Auschwitz. » (Mustafa Akyol, A farewell to rulers in arms Tuesday, February 23, 2010)
Well, for German readers and those with specific historical insight, the better comparison would have been Dachau, or Buchenwald. You know, the first generation of Concentration Camps, or KZs, which targeted German politicians and unionists in first line. By the way it included some religious people, homosexuals, artists, and (...)
Tout d’abord, un souvenir datant de 1975 : en 1974, pour la première fois en Turquie, on eut la possibilité de faire quatre mois comme officier de réserve. C’était une opportunité inouïe et inattendue à cette époque ; j’ai donc renoncé à mon séjour d’un an à Genève en tant que chercheur post-doctoral et je suis revenu à mi-terme pour intégrer mon régiment de Kirkagaç.
Quelques semaines plus tard, une nouvelle parcourut les compagnies d’officiers de réserve : "Ils ont pendu au plafond et torturé un soldat au (...)
Les Turcs l’ont appelé « l’Etat profond » ! Et l’expression dit bien ce qu’elle veut dire : pendant des années, il a existé en Turquie, dissimulé derrière les acteurs visibles de la vie publique, une structure secrète qui détenait la réalité du pouvoir et qui se trouvait dans les mains des militaires… L’armée turque, Monsieur X le rappelait la semaine passée, a en effet toujours joué un rôle éminent depuis l’accession au pouvoir du père de la Turquie moderne, Atatürk. L’armée qui, à la suite de l’un des (...)
Ce pourrait être le titre d’un roman gothique du 19° siècle : Ergenekon ! Et, effectivement, ce nom mystérieux recouvre une histoire aussi fantastique qu’inquiétante : un complot à l’échelle de tout un pays et dont on ne cesse depuis deux ans de démêler difficilement les fils tant les conspirateurs bénéficient de nombreuses complicités… Ce pays, c’est la Turquie où l’on découvre avec effarement que la pieuvre Ergenekon avait lancé ses tentacules au plus profond de l’Etat et des institutions.
Alors, avant (...)
En Turquie ou au sein de la diaspora turque, le sujet provoque de vifs débats, pour ne pas dire de violentes polémiques, les uns accusant réciproquement les autres de complot.
Pour les nationalistes et les tenants de l’orthodoxie kémaliste, Ergenekon est une invention, ou peu s’en faut, du parti au pouvoir, l’AKP, pour assurer son hégémonie... Les proches de l’AKP y voient trop souvent uniquement la tentative pour les élites kémalistes et les militaires de reprendre la main et, à terme, une tentative (...)
Un vieux cheval de retour à la tête du parti du cheval blanc. C’est ainsi que beaucoup résument l’élection d’Hüsamettin Cindoruk à la présidence du DP (Demokrat Parti-Parti démocrate), lors du congrès de ce dernier, les 15 et 16 mai 2009. L’événement a fait sensation en raison de la personnalité plus que controversée de ce vieux routier de la politique turque, qui pourtant paraissait avoir pris définitivement sa retraite depuis une dizaine d’années.
À ceux qui s’inquiètent de voir succéder à Süleyman Soylu, (...)
Un important remaniement gouvernemental a eu lieu en Turquie au cours du week-end du premier mai. Cette recomposition était attendue, car elle avait été annoncée par le premier ministre, Recep Tayyip Erdoğan, en personne, au soir du 29 mars dernier, à l’issue d’élections municipales dont les résultats n’avaient pas été à la hauteur des espérances de l’AKP.
Au total, huit ministres ont été remplacés. Pour certains, comme Kemal Unakıtan, qui a du céder le portefeuille des finances à Mehmet Şimşek, il s’agit à (...)
Au soir du 27 avril 2007, les forces armées turques publiaient sur leur site internet un mémorendum décrivant en des termes alarmistes la situation de la laïcité en Turquie, s’inquiétant de la passivité des autorités publiques et assurant qu’elles restaient déterminées à tout faire pour préserver la République léguée par Atatürk.
Cette publication, intervenue dans le contexte de l’élection présidentielle et rappelant les manœuvres qui s’étaient produites dix ans plus tôt pendant « le coup d’Etat post-moderne (...)
Rencontrant les dirigeants européens à Prague, le 6 avril 2009, à l’occasion de la tournée européenne qu’il a récemment effectuée, Barack Obama s’est pour la première fois officiellement exprimé sur la candidature turque à l’Union Européenne (UE).
Lors d’une rencontre avec le président tchèque, Vaclav Klaus, qui exerce actuellement la présidence tournante de l’UE, il a redit le soutien des Etats-Unis à l’intégration européenne de la Turquie, en se démarquant du refus français et du scepticisme allemand. (...)
Reprenant la formule d’Atatürk, le chef d’état-major des armées turques vient de déclarer la chose suivante : “le fondateur de la République de Turquie est le peuple de Turquie.” Jusque là, l’expression consacrée était le “peuple turc”. Le matin suivant, en lisant la une de Radikal – “De Turquie et non plus Turc” – que je ne vous raconte pas de mensonge, je me suis dit voilà une ouverture à louer bien haut.
Depuis ce jour, les journalistes, y compris de l’étranger, ne cessent de m’appeler : “voilà que ce que (...)
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