As soon as he felt a bit safer with regard to the fragile political landscape after his entry as chairman of the Republican People’s Party (CHP), one of the most defining moments for Kemal Kiliçdaroglu was to assemble a conference with a limited and secretive attendance that strictly adhered to the Chatham House Rule.
The meeting, which ended with a series of ideas and proposals for a new identity and direction, preceded the “operation” of ousting Önder Sav from the post of secretary-general (...)
L’AKP, Parti de la justice et du développement, au pouvoir depuis 2002 et issu de la mouvance islamiste turque a fait l’objet d’un schéma critique fondé sur son « essence » supposée. C’est aujourd’hui une structure critique analogue qui est appliquée au principal parti d’opposition, le CHP (Parti républicain du peuple, ancien parti unique et membre de l’Internationale socialiste), en proie, depuis le printemps dernier, à des secousses remettant en cause son positionnement conservateur et souverainiste. (...)
La gauche turque se met en mouvement. Pour l’instant encore largement symboliques, les ouvertures menées par Kemal Kiliçdaroglu, le nouveau leader du CHP, l’ancien parti unique et principal parti d’opposition, sclérosé depuis des années sur un vieux discours souverainiste et assimilationiste, se multiplient et se confirment. Sur le foulard, la diplomatie, et, plus récemment, sur la question kurde. Comme le rappelait Yildirim Türker, il y a quelques jours dans les colonnes de Radikal, la route du (...)
Ces derniers jours, la presse turque a été tenue en haleine par les luttes internes du principal parti d’opposition, le CHP. C’est que leurs enjeux dépassent les équilibres politiques internes du parti kémaliste, et pourraient affecter les prochains développements politiques. Résumons les faits : lors du congrès ordinaire du CHP d’avril 2008 (notre photo) ont été adoptés de nouveaux statuts, prévoyant un changement majeur : jusqu’alors élus par l’Assemblée du Parti, les membres du Comité central (...)
Mercredi 10 novembre, comme chaque 10 novembre depuis 72 ans, à 9h05, le son des sirènes va retentir du nord au sud et de l’est à l’ouest de la Turquie ; pendant deux minutes de silence, le pays s’immobilisera : hommes, femmes et enfants sont figés sur place en mémoire du général Mustafa Kemal, autrement nommé Ataturk, le « père des Turcs », mort d’une cirrhose du foie le 10 novembre 1938 à 9h05. Le même jour à Ankara, la capitale, le gouvernement au grand complet, l’état-major de l’armée, les représentants (...)
Durant le week-end dernier en Turquie, le oui l’a largement emporté lors du référendum sur la révision de la Constitution, qui datait d’il y a 30 ans, l’époque du putsch des militaires, tenants de la laïcité. Alors faut-il voir un recul de cette laïcité ? Est-ce vraiment un pas vers l’Europe ? Quel jeu la Turquie joue-t-elle ?
DÉBAT avec : Marc SEMO, Rédacteur en chef adjoint et responsable pages monde, Libération Riva KASTORYANO, Directrice de recherches au CERI – Sciences Po Samim AKGÖNÜL, Professeur (...)
Comme cela était prévisible après la récente démission de Numan Kurtulmuş (cf. notre édition du 1er octobre 2010), le congrès extraordinaire du Saadet Partisi (Parti de la Félicité islamiste), qui s’est tenu à Ankara le 16 octobre dernier, a élu Necmettin Erbakan à sa présidence. Ainsi à 84 ans, le leader historique de l’islamisme en Turquie est parvenu à revenir à la tête de la formation politique turque, qui continue officiellement à se réclamer de l’islamisme.
Necmettin Erbakan est en effet le fondateur du (...)
The political profile reflecting the “Milli Görüş” or “National View” movement, as represented by the National Order Party (MNP), the National Salvation Party (MSP), the Welfare Party (RP), the Virtue Party (FP) and finally the Felicity Party (SP), is most likely on the verge of giving birth to a second pro-freedom conservative democratic movement.
I do not think that this interesting situation has as yet attracted the analysis and debate that it deserves. In order, however, to understand Turkish (...)
Une partie de ceux qui prétendaient qu’en Turquie la laïcité était menacée et qu’on se dirigeait vers la fondation d’un Etat islamique ont modifié leur cote d’alerte lors du référendum du 12 septembre dernier. Les huit années d’administration AKP commencent à rendre inopérante cette hallucination du « prenez garde, ils arrivent avec des drapeaux verts ». En lieu et place de ce fantasme, émerge une autre comparaison pour rendre compte du danger que certains tentent de pointer en parlant de dictature ou de (...)
Ce début de mois d’octobre 2010, qui voit la vie politique turque marquer une certaine pause, après les semaines agitées ayant précédé le référendum du 12 septembre dernier, est aussi l’occasion de se préparer à de nouvelles échéances.
Le 1er octobre a été marqué par l’ouverture de la session parlementaire et le discours prononcé à cette occasion par le président de la République, Abdullah Gül. Ce dernier a tenu des propos en demi-teinte, plaidant certes pour la démocratie et le pluralisme, mais renvoyant (...)
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