Les coups de colère et le franc-parler de Recep Tayyip Erdoğan ne datent pas du Forum de Davos. En décembre 1997, alors qu’il n’était encore que maire d’Istanbul, une citation d’un poème de Ziya Gökalp (“les mosquées sont nos boucliers et les minarets nos baïonnettes...”), lui avait valu trois mois de prison et plusieurs années de banissement de la vie politique turque.
Depuis son arrivée à la tête du gouvernement, en dépit d’un profil plus lisse, Recep Tayyip Erdoğan a régulièrement surpris son monde par (...)
Depuis les débuts de l’intervention militaire israélienne à Gaza, les actions de solidarité à l’égard des Palestiniens se multiplient en Turquie.
Des manifestations nombreuses et de grande ampleur pas seulement dans les grandes villes s’accompagnent d’autres initiatives : minute de silence dans les écoles turques à la mémoire des victimes, prières funéraires, campagnes d’affichages des partis politiques et des ONG, collectes de fonds, boycotts des produits et entreprises israéliennes.
La Turquie, un (...)
Ces premiers jours de 2009 n’ont pas manqué, particulièrement au Moyen-Orient mais pas seulement, d’événements dramatiques et de situations presque entièrement bloquées. Il se trouve qu’un pays exprime des positions politiques et dispose d’atouts géographiques qui lui permettent de jouer un rôle considérable dans la solution d’au moins trois des conflits majeurs qui se sont dessinés en ce début d’année. Ce pays, c’est la Turquie. Et voici pourquoi.
Nous avons connu deux pics de tension, à Gaza, bien sûr, (...)
Se sentant repoussé par l’UE et traité en subalterne par la puissance militaire américaine, le pouvoir turc retrouve ses réflexes ottomans, s’autonomise et entend traiter d’égal à égal avec Bruxelles et Moscou.
L’Europe et la Russie devraient signer un « nouveau Yalta ». Pour ce haut représentant de l’AKP, le parti islamiste au pouvoir en Turquie, il s’agirait, ni plus ni moins, de geler définitivement l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’Otan, et celle, Croatie exceptée, de tous les États (...)
Uzun ve karışık tarihe sahip olan ’’Trans’’ ya da Güney Kafkasya bölgesi, geçtiğimiz haftalarda yaşanan savaş nedeniyle, Avrupa ve dünya kamuoyunun dikkatini her zamankinden daha çok çekti. Savaşın tamamen bitmemesine karşın, fiili «blitzkrieg» (sürpriz saldırı) sona erdi ve yerini diplomatik ve insani mücadelelere bıraktı.
Bunu anlamak için, şu soruyu sormak zorunda olduğumuzu düşünüyorum: Ruslar neden Gürcistan eyaletleri olan Abhazya ve Güney Osetya’nın ’’bağımsızlıklarını’’ tanıdılar ?
Rusya için, bu hamlesi bir (...)
La guerre en Géorgie et le déploiement de milliers de soldats russes supplémentaires sur les flancs sud des monts du Caucase – non loin du tracé de l’oléoduc Bakou-Ceyhan évacuant du brut de la mer Caspienne vers les marchés occidentaux – ont conféré une importance accrue au premier Forum Union européenne-Asie centrale. Prévue depuis le printemps, cette réunion devait être l’occasion pour l’Union européenne (UE) de rehausser son dialogue avec les cinq Républiques d’Asie centrale, au moment où celles-ci, (...)
Amerikalıların Bağdat’a girdiği günün hemen ardından George W. Bush’un neo-con danışmanlarının daha önce hiç duyulmamış olan «yeni Ortadoğu» projesini ortaya çıkardıkları biliniyor.
Bazı Amerikalı entelektüellerin kötü fikirleriyle, muhalif Iraklı Şii lider Ahmed Çelebi’nin ustalığının birleşiminden doğan bu Ortadoğu fikrinin ölü doğacağı açıktı. Çünkü, Irak’ta yaşanan anarşi ve din savaşlarıyla zemini hazırlanan darbe, Hamas’ın Filistin’deki zaferiyle vurulmuş oldu. Ancak Hegel’in köstebek mecazında kullandığı gibi, ABD (...)
Saisissant l’occasion de la présence de Nicolas Sarkozy à Damas, la Syrie a provoqué, le 4 septembre dernier, la tenue d’un sommet quadripartite rassemblant, en outre, le Qatar, qui a parrainé, en mai dernier, l’accord de Doha mettant un terme à la dernière crise libanaise, et la Turquie, qui supervise les négociations indirectes, entre la Syrie et Israël.
Pour la Syrie, qui a encore pris le parti de la Russie dans le conflit géorgien, comme au bon vieux temps de la guerre froide, cet événement revêt (...)
Avec tout ce qui se passe autour d’elle, la Turquie est en train de devenir indispensable. La crise dans le Caucase n’est que le dernier épisode d’une actualité mouvementée qui donne à la diplomatie turque un rôle central, unique, dans une région traversée par de multiples conflits.
Son rôle de médiateur entre Israël et la Syrie est l’objet du sommet quadripartite auquel participe, jeudi à Damas, le président Nicolas Sarkozy. Le Qatar représentant des pays du Golfe , la Syrie qui préside la Ligue arabe , (...)
L’espace stratégique turc ? Un boîte à 4 couvercles, chacun marqués d’un grand K. On peut appeler ça la théorie des 4 K, déjà entrevue dans nos colonnes. Voilà à peu près 10 ans qu’elle déploie son équation sur le pourtour du territoire turc et l’emballement de ces dernières semaines la remet encore une fois à l’ordre du jour.
Petit outil sympathique, pratique mais non sans limite, les 4 K offrent un essai de doctrine stratégique pour la Turquie. Quelques remarques tout d’abord :
le lien qu’elle permet de (...)
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