La presse française a pour le moins acquis ces derniers temps le sens bien respectueux de l’euphémisme.
Lorsqu’en 1995, un Jacques Chirac nouvellement élu avait essuyé le refus inopiné du chef de l’Etat algérien de se rendre à une rencontre pourtant prévue de longue date dans l’enceinte de l’ONU, elle s’était empressée d’évoquer « l’humiliation » d’un tout jeune chef de l’Etat. A la décharge de celle-ci, sans doute faut-il rappeler que la sensibilité française a le don de l’irritation très marquée pour tout ce (...)
Le voyage officiel qu’a effectué Ali Babacan, le ministre turc des Affaires étrangères, confirme le fort activisme diplomatique actuel de la Turquie. Ce pays, à la politique étrangère naguère si prudente, surtout dans ses relations avec ses voisins est décidément, ces derniers jours, sur tous les fronts.
Après avoir tenu une place remarquée, dans la préparation de la conférence d’Annapolis, et vu son Président aller jouer les modérateurs au Pakistan, la Turquie a donc relancé un dialogue avec la Grèce, (...)
Décidément le projet d’Union Méditerranéenne (UM) laisse perplexe non seulement les pays riverains du Sud mais aussi les pays membres de l’Union Européenne (UE).
Le 23 octobre dernier, dans un discours à Tanger, Nicolas Sarkozy a pour la première fois exposé son projet en tant que tel, sans le lier étroitement à la question de la candidature turque. Les Marocains qui ont eu la primeur de la révélation, en ont certes été flattés. Pourtant, ils ne sont pas allés au-delà des réponses courtoises faites (...)
Les médias français réussissent l’exploit stupéfiant d’évoquer le sommet d’Annapolis sans parler du rôle déterminant de la Turquie... Heureusement Jean Marcou de l’Observatoire de la Vie Politique Turque (OViPoT) rétablit quelques vérités sur son excellent blog que nous vous recommandons vivement (Lien au pied de cet article).
Au cours des dernières semaines, deux pays, l’Egypte et la Turquie, ont joué un rôle de conciliateur et déployé une forte activité diplomatique, afin de préparer la conférence (...)
Meeting Ahmet Davutoglu. The visionary behind Turkey’s newly assertive foreign policy
Shimon Peres became the first Israeli president to address the parliament of a Muslim country when he spoke to Turkish deputies on November 13th. “We may be saying different prayers, but our eyes are turned toward the same sky and toward the same vision for the Middle East,” he told an audience that included both the Palestinian president, Mahmoud Abbas, and the Turkish one, Abdullah Gul.
For Turkey, this (...)
President Abdullah Gül hosts the presidents of Israel and Palestine in Ankara today. But this is not an ordinary meeting. Gül will bring the two leaders together at the Çankaya presidential palace for the first time in history, just weeks ahead of talks in the U.S. city of Annapolis to find common ground in the Middle East peace process.
As a matter of fact, this will be the second biggest summit between Israeli and Palestinian top-level state officers since the Camp David summit orchestrated (...)
Le président israélien Shimon Peres est arrivé dimanche à Ankara pour une visite d’État de trois jours en Turquie qualifiée d’« historique » à l’invitation de son homologue Abdullah Gül, a rapporté l’agence de presse Anatolie.
M. Peres sera mardi le premier chef de l’État israélien à prendre la parole devant le parlement d’un pays musulman.
« Il s’exprimera en hébreu au parlement à Ankara », a-t-on affirmé à Jérusalem.
Jusqu’ici, jamais un chef d’État israélien n’avait été invité à prendre la parole à la (...)
Les hydrocarbures transportés par bateaux ou par tuyaux ont une valeur marchande et stratégique de plus en plus importante. Les ressources se raréfient et le « peak oil » se profile à quelques décennies. En même temps, le monde en deux blocs a cédé la place à un jeu d’influences plus complexe. Or les distances entre producteurs et consommateurs s’allongent, les marchés se mondialisent. D’où les tensions autour de pipelines en Eurasie et une accélération du transport de gaz par voie maritime.
Entre (...)
Juste au moment où les conflits politiques de l’année passée commençaient à se dissiper en Turquie, une nouvelle attaque meurtrière lancée par des séparatistes kurdes contre des soldats turcs a poussé le gouvernement à proférer des menaces d’attaques militaires au nord de l’Irak.
Ces éventuelles attaques comportent des risques pour la Turquie, pour l’Irak et pour les États-Unis. Pourtant, il y a des raisons de douter que la situation soit aussi dangereuse que les derniers gros titres des journaux le (...)
Les opposants les plus subtils à une Turquie européenne se veulent pour la plupart des européistes convaincus et partisans de l’Europe puissance.
Ils nous disent en substance ceci : avec l’arrivée de la Turquie, cheval de Troie des Etats-Unis mais aussi de l’islam, et sorte de seconde Angleterre, le projet d’une Europe puissance (carolingienne) sera dilué, dénaturé et partant, rendu caduque. Avec l’intégration de l’altérité turque disparaîtra la frontière identitaire entre l’Europe et la non-Europe et (...)
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