Le débat autour de la pétition sur les massacres de 1915 intitulée « Arméniens, pardonnez-nous ! » prend un tour nouveau : au delà même des éventuelles excuses, la question se pose de savoir qui, en Turquie, est en mesure de s’excuser, soulève la presse turque. Des intellectuels turcs, dont le journaliste Ali Bayramoglu et les professeurs d’université Ahmet Insel, Baskin Oran et Cengiz Aktar ont lancé début décembre une pétition qui tient en ces quelques phrases : « Ma conscience n’accepte pas que (...)
Les universités turques offrent la possibilité de connaître en profondeur des civilisations éteintes il y a longtemps comme les Sumériens et la culture hittite, mais aucune n’avait encore consacré un département aux langues kurde et arménienne.
Une récente proposition initiée par le député Osman Ozçelik du Parti pour une Société Démocratique ou DTP d’ouvrir un département de langue kurde à Istanbul a mis en exergue ce déficit. « Si les universités font une telle proposition, nous pourrons discuter de la (...)
“ Ma conscience ne peut accepter que l’on reste indifférent au Grand Désastre que les Arméniens ottomans ont subi en 1915 et qu’on le nie. Je rejette cette injustice et pour ma part, je partage les sentiments, les peines de mes sœurs et frères arméniens et je leur présente mes excuses".
La première réaction que j’ai eue en recevant ce texte écrit par un groupe d’intellectuels, était de lui mettre une annotation sans le signer. Je dois l’avouer, je n’ai pas la fibre nationaliste. Peut-être est-ce dû au (...)
Le débat est lancé en Turquie. En réponse à la campagne lancée sur Internet lundi dernier par les intellectuels pour une « demande de pardon aux Arméniens », une cinquantaine de diplomates a publié une déclaration : « cette démarche constitue une atteinte à la dignité de nos martyrs… » Le corps diplomatique turc fut la première cible des bombes de l’ASALA dans les années 70.
Marillac
Frappés mortellement par le terrorisme de l’ASALA, les membres du corps diplomatique n’avaient jamais brisé le silence. (...)
Cet édito, je l’écrirai à la première personne. Une fois n’est pas coutume. Pourquoi ? Parce que tout ce qui suit n’engage que moi. En quoi cela intéresse-t-il les lecteurs de TE ? En ce qu’on y parlera de la question arménienne.
N’étant ni turc, ni arménien, mon point de vue échappe nécessairement à nombre de positions répétées. Nulle prétention à donner ici quelque leçon que ce soit : il s’agit ici d’un témoignage et de réflexions personnelles.
1- J’ai beau n’être ni Turc ni Arménien, voilà sans aucun doute (...)
Pardon d’en avoir dérangé plus d’un parmi vous. Car nous avons préparé le texte suivant ouvert aux signatures sur Internet depuis le 15 décembre :
“ Ma conscience ne peut accepter que l’on reste indifférent au Grand Désastre que les Arméniens ottomans ont subi en 1915, et qu’on le nie. Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments, les peines de mes sœurs et frères arméniens et je leur présente mes excuses. »
Ce sont les tribunaux qui se chargeront des messages d’insulte et/ou de (...)
“1915’te Osmanlı Ermenileri’nin maruz kaldığı Büyük Felaket’e duyarsız kalınmasını, bunun inkar edilmesini vicdanım kabul etmiyor. Bu adaletsizliği reddediyor, kendi payıma Ermeni kardeşlerimin duygu ve acılarını paylaşıyor, onlardan özür diliyorum”
Ankara Üniversitesi Siyasal Bilimler Fakültesi öğretim üyesi ve Turquie Européenne onursal üyesi Prof. Baskın Oran, Bahçeşehir Üniversitesi İktisadi ve İdari Bilimler Fakültesi öğretim üyesi Dr. Cengiz Aktar, Galatasaray Üniversitesi’nden Prof. Ahmet İnsel ile gazeteci-yazar (...)
Mardi, à l’Assemblée nationale, le gouvernement a pris position contre la proposition de loi sanctionnant pénalement la négation du génocide arménien.
Voilà une déclaration qui va faire polémique. Mardi, à l’Assemblée, le gouvernement a, pour la première fois, pris clairement position contre la proposition de loi qui sanctionne la négation du génocide arménien. Adopté par les députés en octobre 2006, ce texte n’a pas été transmis au Sénat. Interrogé par René Rouquet (PS, Val-de-Marne), maire d’Alfortville où (...)
Au lendemain de la « visite historique » d’Abdullah Gül à Erevan, Edvard Nalbantyan, le ministre des affaires étrangères arménien, avait organisé un déjeuner pour les journalistes turcs restés après le match. La veille, notre hôtel faisant face au ministère, nous avions pu observer que les bureaux de Nalbantyan étaient restés allumés tard dans la nuit.
Nous apprenions par la suite qu’Ali Babacan (le ministre des affaires étrangères turc, NdT) avait quitté le ministère à 2h00 pour prendre le chemin de (...)
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