Le 30 avril prochain nous serons à Ankara avec une délégation composée de plus de 30 personnes des quatre coins de France pour assister au procès en appel de Pinar Selek à la demande de ses avocats.Cette délégation composée d’universitaires, notamment un des vice-présidents de l’Université de Strasbourg, de militants associatifs et politiques, d’élus et de citoyens entend exprimer sa solidarité avec Pinar Selek qui a été condamnée à la perpétuité le 24 janvier 2013 à l’issue d’une procédure de 15 ans. (...)
Dear Madam/Sir ; As you know, Pınar Selek sentenced to aggravated life imprisonment in January 2013, despite being acquitted of the same charge three times in the past. Experts called to speak on the case frequently posited that the explosion was not caused by a bomb, but by a gas leak. Pınar Selek’s lawyers appealed against the sentence but the Chief Prosecutor of the Supreme Court of Appeal made a judicial request for the approval of Istanbul 12th High Criminal Court’s recent verdict (...)
Pinar Selek, féministe et antimilitariste, a été condamnée à la prison à perpétuité le 24 janvier 2013 à l’issue d’un procès inique de 15 années. La 12e Cour pénale d’Istanbul, en prononçant cette condamnation alors qu’elle avait elle même acquitté Pinar Selek par 3 fois, a bafoué les règles du droit.Les avocats ont fait appel auprès de la Cour de cassation d’Ankara et la date d’audience est enfin arrivée.
Le 30 avril 2014 c’est le moment pour la justice de Turquie de résister aux pressions politiques. Le 30 (...)
Les chercheurs en sciences sociales ont tendance à négliger les questions juridiques. Pourtant, le droit est l’une des interfaces essentielles entre l’État, le citoyen et la société ; il protège, régule et réprime.
En Turquie, cette dernière fonction a prévalu depuis les débuts de l’époque républicaine. Pendant la guerre de libération, l’armée kémaliste a instauré des tribunaux d’exception qui ont fait exécuter près de 700 personnes . Ils étaient destinés à punir, mais surtout à intimider, voire à terroriser. (...)
Un avion chargé d’or allant du Ghana à Dubaï et stoppé à Istanbul, des ministres corrompus avec des centaines de millions de dollars et des montres de luxe, une épouse star de la pop, des centaines d’arrestations... Ce n’est pas le scénario d’un film mais l’histoire de Riza Sarraf, homme d’affaires turco-iranien, au coeur du scandale de corruption en Turquie. Auparavant, l’homme fait surtout parler de lui pour les cadeaux fantasques offert à son épouse. Son arrestation le 17 décembre 2013 a mis la (...)
On ne parlait que de cela. Le samedi 16 novembre 2013, à Diyarbakır, le premier ministre turc a rencontré Mesud Barzani, président du gouvernement régional du Kurdistan d’Irak. Devant des milliers de personnes, il a plaidé pour la fin du conflit entre l’armée turque et le PKK, qui dure depuis 1984 : « Comment le Turc et le Kurde ont-ils pu se déchirer ? Le Turc et le Kurde ne doivent plus se déchirer, ils ne se déchireront plus », a déclaré Recep T. Erdoğan, évoquant la naissance d’une « nouvelle (...)
La cour criminelle d’Istanbul a demandé que Pınar Selek fasse l’objet d’une « notice rouge » qui la rend susceptible d’être arrêtée par Interpol ! Voici le communiqué de Yasemin Öz, avocate et porte-parole de la plateforme « Nous sommes tous témoins ». A diffuser largement SVP
Madame, Monsieur,
comme vous le savez peut-être, Pınar Selek été condamnée à la prison à vie le 24 janvier 2013. Faisant suite de cette sentence, la Haute Cour pénale numéro 12 d’Istanbul (qui a prononcé la condamnation) a envoyé une (...)
Retour sur les verdicts du procès fleuve Ergenekon rendus le 6 août dernier, au travers d’un reader’s digest préparé par l’excellent site turc indépendant d’informations T24 sur les réactions d’un certain nombre de chroniqueurs de la presse écrite turque. J’ai parfois rajouté ou retranché une phrase ou deux de la sélection opérée pour rendre les textes plus intelligibles.
Quelques explications sur Ergenekon.
[ndt] Ergenekon serait le nom d’une organisation secrète ayant eu pour objectif de (...)
On attendait de nombreuses libérations à l’occasion de l’audience du « procès KCK » qui s’est tenue à Silivri à partir du 24 avril. Mais deux journalistes seulement ont été élargis : Zeynep Kuray, du quotidien Birgün, et Sadık Topaloglu, de l’agence de presse Dicle Haber Ajansı (DIHA). Ainsi 24 journalistes restent en prison. Ils ont été arrêtés au cours d’une vaste rafle en décembre 2011.
A part ces deux libérations, l’audience du procès KCK de Silivri s’est terminée sans qu’aucune décision n’ait été prise ; la (...)
Le procès de 46 journalistes dont la plupart sont emprisonnés depuis décembre 2011 s’est poursuivi à Silivri début février. Ils sont souvent kurdes, et tous de gauche, mais les motifs d’inculpation pourraient s’appliquer à n’importe quel journaliste du monde entier. Veut-on interdire la profession en Turquie ?
La justice turque a plusieurs temps de retard sur l’évolution de la société. Le gigantesque procès dit « KCK » (Kürdistan Topluluklar Birliği) qui met en cause des centaines de personnes, (...)