La campagne pour les élections législatives, qui se dérouleront le 12 juin en Turquie, est assombrie par un scandale qui décime le parti d’extrême droite turc MHP (Parti de l’action nationaliste), la troisième force politique du Parlement sortant.
Dix responsables du MHP ont été poussés à la démission depuis début mai, à la suite de la publication, par un mystérieux site Internet, de vidéos compromettantes. Pour le parti nationaliste et son chef, Devlet Bahçeli, le MHP est victime d’un complot ourdi par le (...)
On ne pourra plus minimiser ce qui différencie le conservatisme de l’Anatolie d’avant 1980 et la conservatisme anatolien actuel. Face aux formidables mutations des conditions économiques et sociales de l’Anatolie ces vingt dernières années, le discours ossifié du statu quo nationaliste tombe à plat. De plus en plus...
L’extrême-droite turque du MHP (parti du mouvement nationaliste) traverse des jours difficiles. Parmi les raisons qui ont causé et rendu ces difficultés visibles, se trouvent les (...)
Alors même que la campagne électorale bat son plein en Turquie, l’AKP apparaît déjà comme le grand favori des élections législatives qui auront lieu, le 12 juin prochain.
Dès le 10 avril dernier, dans un entretien accordé au quotidien Milliyet, le directeur de l’Institut de sondages « A&G » annonçait que le parti au pouvoir depuis 2002 allait gagner les prochaines élections avec 45% des voix (ce qui lui donnerait entre 290 et 360 sièges), le CHP pour sa part progressant pour obtenir près de 30% des (...)
En France, on ne sait plus très bien pourquoi on commémore le premier mai. Il s’agissait à l’origine d’honorer la mémoire d’ouvriers américains tués à Chicago en 1886 au cours d’une manifestation pour la journée de huit heures. La lutte était menée par l’American Federation of Labor (AFL). À Paris, en 1890, la IIe Internationale décidait de faire du premier mai une journée annuelle de grève, toujours pour l’obtention des « trois huit ». En France, le premier mai a été institué comme jour chômé pour tous en (...)
Les prochaines élections législatives auront lieu le 12 juin prochain, en Turquie. Si elles se tiennent 4 ans après les élections anticipées du 22 juillet 2007, qui avaient vu une confortable reconduite au pouvoir de l’AKP, c’est parce que le mandat parlementaire a été réduit depuis, de 5 à 4 ans, par la révision constitutionnelle adoptée par référendum, en octobre 2007.
En Turquie, les élections législatives se déroulent à la proportionnelle de liste avec application du système d’Hondt. Ces listes sont (...)
La campagne pour les élections législatives de juin prochain marque une normalisation progressive de la vie politique. Eyüp Can , rédacteur en chef du quotidien Radikal, souligne l’évolution des discours et pratiques politiques. Je voudrais aborder un point très important qu’il ne nous faut pas perdre de vue quant au processus électoral en cours en Turquie. En Turquie, la vie politique se normalise enfin. Pourquoi ? Parce que désormais, dans cette campagne électorale, gouvernement comme opposition (...)
Le YSK (Yüksek Seçim Kurulu – Conseil supérieur des élections), qui est chargé de superviser le déroulement des prochaines élections législatives en Turquie, a fait savoir, le 18 avril, au soir, qu’il rejetait 12 candidatures indépendantes, dont 7 déposées par des personnalités kurdes proches du BDP (Barış Demokrasi Partisi, Parti pour la Paix et la Démocratie), les autres étant le fait de personnes proches de l’ÖDP (Özgürlük ve Dayanışma Partisi – Parti de la liberté et de la Solidarité – gauche (...)
Depuis deux semaines, c’est l’alerte en Turquie. “Ah, par pitié, faites qu’Ergenekon ne devienne pas un nouveau Susurluk !” Susurluk, c’était un scandale aussi grand qu’une montagne et son procès avait donné naissance à un Mickey Mouse. Mais ce n’est pas là le fond de la chose que visent ces mises en garde. Elles visent le fait qu’en caricaturant, d’une certaine manière, cette affaire, on ait manqué une superbe occasion de débarrasser le pays de ce qu’on appelle l’Etat profond. Et on nous dit, attention, (...)
Le problème provient-il de ce que l’AKP est au pouvoir depuis 8 ans ? De ce que ce parti connaît une bien naturelle érosion du pouvoir, une fatigue ? Ou alors est-il lié au fait que n’ait toujours pas émergé une opposition crédible et capable de le menacer malgré huit ans aux responsabilités ? Ou alors serait-ce que, gagné par la confiance, le petit groupe des dirigeants de l’AKP, laisserait ressortir de façon plus évidente ses réflexes, ses manières de faire et sa vision du monde, trop longtemps refoulés (...)
L’affaire Pınar Selek et l’acharnement de la justice turque vient encore de confirmer douloureusement que la Turquie à encore un long chemin à parcourir sur le chemin qui la mènera à la démocratie véritable et peut être un jour à l’intégration complète à l’ensemble européen.
Comme le rappelait récemment un chroniqueur sur France Inter à propos de l’Égypte, il ne suffit pas qu’un pays organise des élections pour qu’il soit une démocratie.
D’abord, ces élections doivent permettre à un maximum de sensibilités (...)
0 | ... | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 | ... | 290
0 | 20