Turquie Européenne a retrouvé une interview de Hrant Dink par Frédéric Mitterrand réalisée pour TV5 à Istanbul en septembre 2005.
Dans ces circonstances tragiques elle prend tout son sens et résonne comme un testament ; c’est pourquoi nous choisissons de la publier à nouveau.
Frédéric Mitterrand – Le drame arménien ; génocide ou massacres ?
Hrant Dink – Poser une telle question à un Arménien, c’est l’obliger à choisir. Je ne crois pas que ce soit une bonne démarche. Car plus que le mot utilisé pour définir (...)
Source : Courrier International, le 12/10/2006
Alors que les députés français ont adopté la proposition de loi socialiste visant à réprimer la négation du génocide arménien, des intellectuels turcs qui défendent la liberté d’expression dans leur propre pays se déclarent atterrés par cette initiative française.
Le vote, par l’Assemblée nationale française, de la proposition de loi visant à punir la négation du génocide arménien, suscite en Turquie une vague d’indignation unanime, à laquelle se sont (...)
International Freedom of Expression Exhange (IFEX)
Reporter Sans Frontières (RSF) - 12/07/2006
Turquie Européenne - 13/07/2006
Communiqué : Reporters sans frontières exprime son incompréhension après la confirmation de la condamnation de Hrant Dink, directeur de publication de l’hebdomadaire « Agos », à six mois de prison avec sursis pour s’être exprimé sur le génocide arménien.
« Nous sommes surpris de cette condamnation particulièrement choquante pour toute la profession. Cette décision va renforcer (...)
Le Figaro - 15.12.2004
Le ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, a relancé hier la question du génocide arménien de 1915, précisant que Paris n’en faisait pas un préalable pour l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE mais assurant qu’elle serait posée. « C’est une blessure qui ne cicatrice pas » et « c’est une question que la France va poser, car nous voulons une réponse », a-t-il déclaré hier à l’Assemblée nationale française.
Istanbul - Dans son bureau du journal arménien (...)
L’Express - 23/04/2002
Hrant Dink dirige un journal arménien. Son but : rendre sa fierté à sa communauté. Et s’il est critique envers les autorités d’Ankara, il l’est aussi envers la diaspora.
« Qu’est-ce qui est le plus important pour la Turquie ? Qu’elle se démocratise ? Ou qu’elle reconnaisse le génocide arménien ? » interroge Hrant Dink, directeur de la rédaction d’Agos, un hebdomadaire arménien publié depuis six ans à Istanbul. Cette question obsède ce petit homme bouillonnant de 49 ans, qui mène une (...)