Spécialiste des questions européennes, professeur à l’université Bahçesehir (Istanbul).
La visite du président français en Turquie, le 25 février, était trop courte pour convaincre. Elle constitue un grief de plus sur la longue liste que le quotidien stambouliote Vatan énumère contre l’Elysée.
Nicolas Sarkozy a effectué le 25 février une visite non-officielle à Ankara qui a duré en tout et pour tout 300 minutes. Le but était, en tant que président du G20, d’échanger des points de vue sur la conjoncture économique mondiale. Il convient de rappeler que, en 2009, Sarkozy n’avait pas ménagé sa (...)
French President Nicolas Sarkozy was in the Turkish capital Ankara for an unofficial 300-minute visit Friday.
As the G-8 and G-20 term president, the French leader shared views with Turkey on the state of the world’s economy. In reality, term presidents are not obliged to visit all member countries at the highest level.
In the past, Sarkozy had rolled up his sleeves behind doors to remove six countries, including Turkey, from the G-20 but hit the buffers during the Pittsburgh Summit of the (...)
Cengiz Aktar
Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan gave an interview to the French daily Le Figaro in advance of his visit to Paris for the closing ceremony of the “Turkey Season in France.”
Erdoğan told the newspaper that he would invite French President Nicolas Sarkozy to visit Turkey and if this comes to pass, he would be able to note that Turkey is more developed in some areas than many European Union countries.
The prime minister is right. For instance, Turkey meets the budget deficit (...)
D’impulsion française l’Union méditerranéenne (UM) est conçue dans le but de protéger l’Europe. C’est son handicap de naissance. Depuis sa première citation publique, le 7 février 2007 à Toulon, l’UM énonce deux objectifs à peine déguisés. Sous couvert de solidarité, il s’agit de faire en sorte que les gens du Sud ne débarquent dans les riches plaines du Nord. L’autre but, c’est d’en faire une alternative à l’adhésion de la Turquie à l’UE. Très vite, les réalistes se rendent compte de ses limites. En plus (...)
The mess regarding the forbidden Labor Day rally in Taksim Square in Istanbul was appalling.
Overt threats from the authorities of “no rallies will be allowed in Taksim and no one will take responsibility if something bad happens” were preparing the public opinion for days. Threats were mimicking the most primitive approach in the world that caused the May 1 celebrations to be banned in the past century and tried to tame workers by beating them up. This was so obvious, especially when (...)
The Republic of Turkey has a credibility problem regarding solutions to the Kurdish question. Accepting Kurds as interlocutors seems difficult for those ruling elites whether they are old-style Kemalists or new-fashion Islamists. Turkish governments’ approach to comparable situations in other countries and mainly their stance on the Cyprus question shows a clear double standard. On Cyprus, policies to introduce an independent state, if not a federal structure are brought up, whereas (...)
Efforts for a sustainable solution in Cyprus are revived as the spring onset. However this time there is a major difference with the previous attempts: Both parties want solutions. In the critical process leading to the island’s membership to the European Union, former President of the Turkish Republic of northern Cyprus Rauf Denktaş and former President of Greek Cyprus Tassos Papadopoulos dragged their foot for a sustainable and agreeable solution. This time, once the critical (...)
S’agissant de la Turquie dans l’Union européenne, Nicolas Sarkozy a l’avantage de la clarté lorsqu’il rejette son adhésion, mais pas forcément l’avantage de la lucidité. Rappelons-nous.
Cengiz Aktar spécialiste des questions européennes, professeur à l’université Bahçesehir (Istanbul).
En 1999, l’Union européenne déclare que la Turquie est un pays candidat, avec vocation à rejoindre l’Union sur la base des critères appliqués aux autres candidats. La France est signataire. La candidature est réaffirmée en (...)
Les opposants les plus subtils à une Turquie européenne se veulent pour la plupart des européistes convaincus et partisans de l’Europe puissance.
Ils nous disent en substance ceci : avec l’arrivée de la Turquie, cheval de Troie des Etats-Unis mais aussi de l’islam, et sorte de seconde Angleterre, le projet d’une Europe puissance (carolingienne) sera dilué, dénaturé et partant, rendu caduque. Avec l’intégration de l’altérité turque disparaîtra la frontière identitaire entre l’Europe et la non-Europe et (...)
Le centenaire de la fondation de la République de Turquie serait un horizon raisonnable pour l’entrée du pays dans l’Union européenne.
Au soir de sa victoire électorale le 22 juillet, Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre sortant et leader de l’AKP [Parti de la justice et du développement, issu du mouvement islamiste, ndlr] a évoqué en une phrase le redémarrage des négociations pour l’adhésion à l’Union européenne commencées en octobre 2005. Son gouvernement, en 2003 et 2004 a beaucoup fait en ce sens (...)
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