A trois jours du Conseil européen qui doit décider de l’ouverture de négociations d’adhésion avec la Turquie, les derniers risques de crise s’éloignent. Hier, à Bruxelles, le ministre des Affaires étrangères de Chypre a écarté l’idée que son pays utilise son droit de veto s’il n’est pas reconnu rapidement par Ankara. Georges Iacovou espère simplement que la Turquie manifestera sa volonté de « normaliser » ses relations avec la République de Chypre avant mars 2005. De son côté, Michel Barnier a annoncé que la France demanderait que, « dans le courant de la négociation », Ankara s’engage à reconnaître le génocide arménien. Enfin, à Strasbourg, le débat au Parlement européen a montré qu’une large majorité de députés était favorable à l’ouverture de négociations avec Ankara.