Lors d’une réunion de son parti, le 7 octobre 2009, le leader du CHP, Deniz Baykal a fait savoir qu’il pourrait apporter son soutien à l’ouverture kurde du gouvernement, et ce, à condition, qu’un certain nombre de lignes rouges ne soient pas franchies. Ces lignes rouges concerneraient le maintien de la langue turque comme langue exclusive d’enseignement, l’assurance qu’aucune réforme ne portera atteinte à l’Etat unitaire, et l’engagement de ne pas amnistier le leader du PKK, Abdullah Öcalan.
Le CHP n’a (...)
Le Parlement turc a effectué sa rentrée, le 1er octobre 2009, avec un agenda qui s’annonce particulièrement chargé. Les deux dossiers les plus importants, qu’il aura à traiter dans les jours qui viennent, sont bien sûr celui de l’ouverture démocratique lancée par le gouvernement pour résoudre la question kurde, et celui de la normalisation des relations avec l’Arménie, qui devrait se traduire par la ratification de deux protocoles, avant la mi-octobre (cf. nos éditions des 1er et 3 septembre 2009). À (...)
J’ai devant mes yeux des photos de cercueils enveloppés de drapeaux avec des femmes en pleurs et des hommes abattus. Les morts sont de jeunes hommes qui étaient dans la force de l’âge. Pourquoi tout ce malheur ? Fallait-il vraiment que ces enfants meurent ?
Le gouvernement semble déterminé à trouver une issue à la question kurde. Mais au-delà de cette détermination, nous devinons autre chose, des craintes. Ils ont sûrement peur des réactions mais aussi de perdre des voix. Le ministre de l’intérieur (...)
Abdullah Öcalan a choisi de faire durer le suspens sur les intentions profondes du PKK. C’est une sorte « d’avant-feuille de route » qu’il a dévoilée, le 17 août dernier, en expliquant qu’il n’avait pas encore achevé la version définitive de son projet qui était pourtant attendue le 15 août. De surcroît, loin d’éclaircir la situation, les premières propositions du leader kurde soulèvent autant de questions qu’elles ne fournissent de réponses. Certes, Abdullah Öcalan rappelle qu’il n’est plus indépendantiste et (...)
Alors que la plupart des Instituts de sondages annonçaient une victoire confortable de l’AKP (à l’exception toutefois d’A&G qui donnait l’AKP à 39,8%, le CHP à 26,4% et le MHP à 15,2%), les élections turques du 29 mars ne paraissaient pas devoir constituer un test majeur pour le gouvernement. Force est de constater que les urnes ont largement infirmé ce pronostic.
Avec un score de 38,87% (pour l’ensemble des scrutins tenus), l’AKP, qui avait eu des résultats nettement supérieurs tant aux élections (...)
Hier, les mamans qui accompagnaient leurs enfants handicapés pour visiter le mausolée d’Atatürk ont été refoulées à l’entrée parce qu’elles portaient le foulard. Imaginez que si la mère d’Atatürk était encore vivante, elle ne pourrait pas se recueillir devant la tombe de son fils parce qu’elle porterait le foulard ! Dans ce pays, on veut rendre Atatürk sacré et l’utiliser comme un rempart contre les religieux. Ils veulent en faire un porte-étendard de la laïcité, alors que 90% des femmes anatoliennes portent (...)
« Nous avons fait une nouvelle étude. Les résultats sont très surprenants ! La Turquie s’éloigne du conservatisme, elle se modernise et s’occidentalise. Les conservateurs augmentent seulement dans les milieux de la population les plus visibles. »
« Lorsqu’on dit que le pays glisse vers un Islam modéré, c’est une tempête dans un verre d’eau. Tandis que le pourcentage de ceux qui font le ramadan, la prière ou bien de celles qui se couvrent la tête diminue. Plus le niveau de vie augmente et moins on (...)
Analysts have said the gradually shrinking public support for opposition parties is a serious threat to Turkish democracy, which recently received a serious blow from a closure case against the country’s ruling party. Pointing to a recent opinion poll on the current political situation in Turkey showing that the opposition parties continue to suffer from declining popularity with the public, analysts stressed that Turkish democracy is heading in a dangerous direction as a democracy (...)
Un sondage publié, le 4 septembre 2008, dévoile les dernières évolutions de l’opinion publique en Turquie, et met en évidence deux tendances très nettes. À l’issue de son récent procès devant la Cour constitutionnelle, l’AKP se renforce, tandis les partis de l’opposition parlementaire, s’effondrent.
L’Institut de sondages « MetroPoll », basé à Ankara, a réalisé cette enquête, les 30 et 31 août derniers, auprès de 1251 personnes, dans différentes villes de Turquie. Le résultat est sans appel.
À la question : « (...)
Sans trop d’espoir mais avec un certain empressement, je me suis installé devant la télévision. J’ai d’abord regardé le président du Parti du Mouvement Nationaliste (MHP) Devlet Bahçeli, puis le premier Ministre Recep Tayyip Erdogan et pour finir le président du Parti Populaire Républicain (CHP) Deniz Baykal.
Le mardi est jour où les groupes politiques se réunissent, et les leaders lisent leurs discours hebdomadaires. Mon but était de pouvoir extraire des discours de ces personnes qu’on appelle (...)