Source : Courrier International, le 10-05-2007
L’AKP n’est pas un parti intégriste et les partisans de la laïcité ne sont pas tous des démocrates. Les choses sont plus complexes, prévient la romancière et éditorialiste turque.
Les médias occidentaux suivent de près l’actualité turque, mais ont parfois du mal à comprendre la situation dans toute sa complexité. Ainsi, ce qui se passe en Turquie est souvent présenté comme un affrontement entre “sécularistes laïques” et “islamistes”. La réalité est (...)
Source : Les Echos, le 11-04-2007
Inquiétude et perplexité. Tels sont les sentiments qu’a pu inspirer la campagne électorale française aux nombreux Turcs qui s’y sont intéressés. En effet, une majorité d’entre eux soutient la candidature de leur pays à l’Union européenne alors qu’aucun candidat français de premier plan, sauf Ségolène Royal avec de sérieux bémols, n’y est favorable.
Même si les Turcs se félicitent de ne plus faire figure d’épouvantail dans la campagne, comme il y a deux ans avant le référendum (...)
Source : Courrier International, mai 2007
Le refus des élites turques d’avoir un président et un Premier ministre appartenant au même parti témoigne d’un certain autoritarisme, affirme le quotidien islamique Yeni Safak.
La Cour constitutionnelle turque vient donc de rendre [le 1er mai] un avis politique qui reprécise les limites de la “démocratie turque” [elle a invalidé le premier tour de l’élection présidentielle pour vice de procédure, alors que le candidat islamiste Abdallah Gül avait recueilli 357 (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal, le 05/05/2007
Nous avons beau faire du patinage sur les pistes boueuses de notre scène politique interne, le monde n’en continue pas moins de tourner. Demain est attendu un événement qui devrait plus intéresser la Turquie que la date de ses élections anticipées : la France élit son Président.
Et quel dommage que la couronne du vainqueur n’aille très probablement pas à cette candidate socialiste au visage souriant, Ségolène Royal, mais à (...)
Vous êtes sûr Monsieur le Premier ministre ? On pose celle-ci aussi ?
Oui, oui apportez les gars... Tant qu’on y est !!!
Sur les urnes : élections présidentielles américaines, élections présidentielles françaises, élections présidentielles turques, élections législatives anticipées en Turquie...
© Emre Ulaş, Radikal, le 4-05-2007
Pas de consigne de vote. Telle pourrait être notre devise… Il faut dire que la Turquie a opéré une si soudaine et violente embardée vers les mers houleuses de l’irrationnel en politique ces derniers jours que les états d’âme de nos deux candidats aux cieux élyséens nous sont apparus quelque peu incongrus. Et pourtant, les enjeux sont énormes pour la France, l’Europe. Mais aussi pour une Turquie qui, avant de verser dans son épilepsie printanière (espérons-le), en avait plus que conscience : état-major (...)
Source : The Telegraph, 30-04-07
What mighty contests rise from trivial things. A row over whether the Turkish President’s wife should wear a headscarf has brought millions of demonstrators on to the streets, agitated the army and reheated the familiar argument about Turkish secularism.
In the eyes of many foreign critics, this is an argument that Turkey cannot win. If Ankara tolerates the outward symbols of religious devotion, it is sliding into Islamism; if it bans them, it is a (...)
C’est une fin de cycle, un véritable changement d’ère qu’annonce cette élection présidentielle. L’Europe entière, en raison des enjeux qui concernent son avenir, suit attentivement les joutes électorales en cours. Forcément nouvelle, la personnalité qui l’emportera en mai parviendra-t-elle à rétablir la confiance, à apaiser les tensions entre communautés, et à relancer le débat avec l’Union européenne ?
Nous parlons, bien sûr, de la Turquie, qui, au milieu de violentes manifestations et d’affrontements, élit (...)
OViPoT
C’est finalement Abdullah Gül, l’actuel ministre des Affaires étrangères qui sera le candidat de l’AKP à la prochaine élection présidentielle qui doit s’ouvrir vendredi. Bien que le bras droit de Recep Tayyip Erdogan ait fait partie des noms évoqués, cette désignation n’était pas vraiment attendue par les observateurs de la vie politique turque et elle résout autant de questions qu’elle en pose.
Certes, cette décision permet au Premier Ministre de conserver la haute main sur le parti pour le mener (...)
L’épisode aura été bref : la première candidature politique de l’humour turc portée par Aliye Öztürk aura fait long feu. En jouant sur tous les symboles du sacré en politique turque (identité nationale, foulard, etc...) elle aura majoritairement suscité incompréhension et grincements de dents agacés. Une première dans un obtus microcosme idéologique où, généralement, la langue de bois le dispute à la provocation. Aliye Öztürk eut l’intelligence de prendre un recul plein de fraîcheur. Abdullah Gül, ministre (...)
0 | ... | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 | 110 | 120 | 130