Dernier ajout : 30 juin 2005.
TSR.ch
BRUXELLES - La plupart des 25 « partagent l’opinion que les engagements pris au cours de la dernière période doivent être respectés » envers la Turquie. Le président en exercice de l’Union européenne Jean-Claude Juncker l’a affirmé jeudi à Bruxelles.
« Nous n’avons pas discuté de la question dans le détail. La plupart de mes collègues ont partagé l’opinion que les engagements que l’UE a pris au cours de la dernière période doivent être pleinement pris en compte et respectés », a déclaré M. Juncker au (...)
Le Figaro
Sans citer explicitement la Turquie, le premier ministre a laissé entendre hier à l’Assemblée nationale que l’adhésion d’Ankara n’allait pas de soi
« Les Français veulent savoir dans quelle Europe ils construiront leur avenir et quelles seront ses frontières. » A la veille du Conseil européen, Dominique de Villepin a voulu rassurer sa majorité, en reprenant à son compte l’argument développé par Nicolas Sarkozy et l’UMP tout au long de la campagne référendaire. Quitte à devoir assumer un discours (...)
Libération
la messe n’est pas encore dite mais il est fort probable que les documents de clôture du sommet européen de Luxembourg ne mentionneront qu’en passant, demain soir, les promesses d’élargissement de l’Union à la Roumanie et à la Bulgarie (en 2007) et passeront sous silence les perspectives d’adhésion de la Croatie (à une date qui n’a pas été fixée) ainsi que l’ouverture, en octobre, des négociations sur l’entrée éventuelle de la Turquie dans l’UE. Pour ne rien dire, bien sûr, du cas de l’Ukraine, (...)
Hurriyet Le 17 Juin 2005
Traduit par Deniz Yucel Sylvestre (Turquie Européenne)
Lorsque je suis arrivé pour la première fois à Paris le 20 juillet 1970, la France se résumait, dans mon esprit, à ces trois mots : « mère patrie des libertés »
Comme tous les jeunes Turcs qui ont reçu une éducation positiviste, les trois slogans de la révolution française étaient les miens ; liberté, égalité, fraternité.
La France ne m’a pas déçu pendant mon séjour de 5 ans.
Pendant mes nuits, seul à St Michel, je me (...)
LE MONDE
l’image de Renault, près de 300 entreprises françaises, dont la plupart des grands groupes du CAC 40, ont pris pied sur le marché turc. « Tout a changé depuis 2004, affirme un conseiller du commerce extérieur français à Istanbul. Je constate un intérêt nouveau et soutenu pour le marché turc, qui avait subi un désintérêt profond ces dernières années. Le nombre de contacts a été multiplié par quatre. »
Un constat qu’a pu réaliser Louis Schweitzer, le nouveau président du Medef international, en (...)
Marianne en ligne
Dans une vaste synthèse, Yves Ternon s’interroge sur les raisons du déclin et de l’effondrement du « vieil homme malade de l’Europe », l’empire ottoman. Au XIX° siècle, la « Question d’Orient » agitait les chancelleries européennes. L’émergence, dans les Balkans, de mouvements nationalistes désireux de secouer le joug ottoman, soulignait l’affaiblissement de la Sublime Porte, en proie par ailleurs à de graves difficultés financières.
Certaines puissances, notamment la Russie et (...)
Libération
Le rejet d’Ankara par une partie de la classe politique cache un manque cuisant de projets européens. Par Michel Wieviorka sociologue.
Dans la formidable campagne électorale qui vient de s’achever, la question turque a servi d’épouvantail aux tenants les plus exaltés du non, et surtout à ceux d’entre eux qui incarnaient plutôt des orientations souverainistes et nationalistes. La Turquie a alors été présentée comme une formidable menace. C’est un pays musulman, là où l’Europe devrait (...)
Le Figaro
A quelques jours du sommet de Bruxelles, le ministre des Affaires étrangères fait le point sur les grands dossiers internationaux après le référendum du 29 mai Philippe Douste-Blazy : « Relancer l’Europe par des projets concrets » Le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, s’est rendu hier à Chypre pour y accueillir Florence Aubenas avant son retour à Paris. A peine installé au Quai d’Orsay, c’était pour lui une parenthèse de soulagement et de joie dans une actualité dominée (...)
Nicolas Sarkozy s’est interrogé samedi sur l’opportunité d’ouvrir en octobre des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, se demandant s’il n’y a « pas d’autre urgence ». Après avoir appelé à « repenser notre stratégie européenne », le nouveau ministre de l’Intérieur a estimé que la « première priorité » était de « fixer des frontières géographiques à l’Europe ».
« L’élargissement à l’Est que j’ai soutenu, mais qui a été insuffisamment préparé et pas du tout expliqué, a pesé lourd dans la victoire du (...)
tf1.fr
Alors que l’UE est en pleine crise institutionnelle, la question des négociations sur l’adhésion d’Ankara se profile. Ahmet Insel, professeur à l’Université de Galatasaray, nous explique notamment que le « non » de la France et son attitude depuis le référendum sont perçus comme un rejet en Turquie.
tf1.fr : Comment les Turcs ont-ils accueilli le « non » français : le voient-ils notamment comme un rejet de la Turquie ? Ahmet Insel : Oui. Même si cela n’a joué qu’à la marge dans le résultat (...)