Dernier ajout : 31 mai 2005.
Le Monde
BRUXELLES de notre bureau européen
Tenants du oui et partisans du non sont d’accord là-dessus : la question de l’élargissement a été l’une des clefs du référendum. La campagne du non a mis en avant les risques de délocalisation, et agité la menace du « plombier polonais » déferlant sur la France dans la foulée de l’éventuelle adoption de la proposition Bolkestein sur la libre circulation des services. Celle du oui a dénoncé les relents de racisme associés à ces craintes. En clôturant sa campagne, (...)
Le Nouvel Observateur
ANKARA (AP) — Le ’non’ français ne décourage pas les Turcs. Malgré les nouvelles questions sur l’avenir de l’Union, Ankara, volontariste, affirme lundi que rien ne change, et qu’elle continuera à tout faire en vue de son adhésion.
De son côté, le président de la Commission José Manuel Barroso expliquait que le rejet en France de la Constitution européenne ne signifie « bien sûr » pas la remise en cause de l’ouverture des négociations avec la Turquie. Les gouvernements européens ont (...)
Courrier International
« Le vote français rejetant le Traité constitutionnel aura certainement un effet dominos à travers le continent et incitera les électeurs des Pays-Bas, de Pologne, du Danemark et du Royaume-Uni à dire non lors des référendums qui se tiendront dans ces pays. Un développement qui sonnera le glas du premier texte européen », estime Turkish Daily News dans un éditorial.
Mais au-delà de l’Europe, poursuit le quotidien turc, « c’est en France que ce scrutin aura l’impact le plus (...)
Le Nouvel Observateur
FRANCFORT (AP) — L’euro était en baisse lundi matin face au dollar américain, au lendemain du rejet massif du traité constitutionnel européen par les électeurs français. Ce « non » français, anticipé par les marchés, a contribué à faire monter le billet vert, sans faire chuter la devise européenne.
Dans la matinée, la devise des 12 pays de la zone euro s’échangeait à 1,2526 dollar, plus que le 1,2511 enregistré un peu plus tôt sur les marchés asiatiques, mais au dessous du 1,2575 à la (...)
Le Nouvel Observateur
PARIS (AP) — Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a affirmé lundi que le rejet en France de la Constitution européenne ne signifiait « bien sûr » pas la remise en cause de l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Turquie.
« C’est la décision des gouvernements » européens, a répondu José Manuel Barroso, interrogé sur ce point sur LCI. « Ils viennent de décider que les négociations commenceront le 3 octobre », et elles commenceront « bien sûr », a-t-il ajouté. (...)
Boursorama
ANKARA, 30 mai (Reuters) - Le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gul a estimé lundi que le « non » français au projet de constitution européenne ne modifiait en rien la donne pour la Turquie ,qui doit entamer en octobre des négociations en vue d’une future adhésion à l’UE.
« Ce résultat concerne l’opinion française, pas la Turquie. Le coup d’envoi des négociations dépend de nous. Ce qui empêcherait la Turquie d’entamer des négociations avec l’UE ce serait de faire des choses (...)
Reuters
PARIS (Reuters) - Le rejet par la France du traité constitutionnel européen a fait plonger l’euro sur les marchés asiatiques lundi et les inquiétudes des investisseurs sur les perspectives de l’Union économique et monétaire risquent de pénaliser la monnaie unique européenne plus que les marchés obligataires et d’actions, selon les économistes.
L’euro a touché un point bas de près de sept mois à 1,2516/19 dollars peu après l’annonce des estimations des instituts de sondages selon lesquelles le « (...)
Le Nouvel Observateur
SAN FRANCISCO (AP) — La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a averti vendredi que la non-intégration de la Turquie à terme à l’Union européenne (UE) aurait de graves conséquences.
Mme Rice a déclaré qu’il était important que la Turquie soit admise une fois qu’elle aura rempli les conditions remplies par l’UE « parce ce que nous ne pouvons pas nous permettre, c’est un fossé entre la Turquie et le reste de l’Europe ». Cela « pourrait ressembler à ce qu’on a décrit comme le (...)
Courrier International
Alors que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait appelé au début du mois d’avril à la mise en place d’une commission mixte d’historiens turcs et arméniens pour débattre des « massacres de 1915 », un événement vient de montrer les limites de la sincérité d’une telle proposition.
Trois universités turques (Bogaziçi, Bilgi et Sabanci) avaient prévu d’organiser à la fin de cette semaine, un colloque intitulé « Les Arméniens ottomans au moment de la chute de l’Empire : (...)
Reuters
ANKARA (Reuters) - Le Parlement turc a approuvé une révision du code pénal figurant parmi les conditions clés de l’ouverture des pourparlers d’adhésion d’Ankara à l’Union européenne le 3 octobre prochain.
Des diplomates européens ont toutefois fait savoir que le nouveau code ne répondait pas à tous leurs motifs de préoccupation concernant le respect des droits de l’homme.
La révision, qui vise à harmoniser le système judiciaire pénal de la Turquie avec ses réformes politiques entreprises à (...)