Dernier ajout : 30 septembre 2005.
Libération - 30/09/2005
En plaidant pour un simple partenariat avec la Turquie, Sarkozy isole le Président de la majorité des Français.
Une telle constance est inhabituelle chez lui. Seul contre tous à droite, et malgré l’hostilité d’une large majorité de Français, Jacques Chirac continue à soutenir le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Pas une voix dans son camp n’ose se mouiller trop ouvertement pour relayer le point de vue présidentiel. Même Dominique de Villepin a semblé prendre (...)
Le Figaro - 30/09/2005
Bruxelles : de notre correspondante Alexandrine Bouilhet le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gul, ici en compagnie de son homologue autrichienne Ursula Plassnik, a fait savoir qu’il ne décollerait pas d’Ankara, lundi, avant de connaître le résultat des négociations entre Européens.
A quatre jours de l’ouverture des négociations avec la Turquie, la Grande-Bretagne a décidé hier de changer de tactique pour mieux neutraliser l’Autriche, seul pays européen qui bloque (...)
Libération - 30/09/2005
Ni fleurs, ni tapis rouge. Méfiance et ressentiment vont dominer l’ouverture, prévue lundi à Luxembourg, des pourparlers d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Si tant est que la cérémonie se tienne... Car, à quatre jours de l’événement, l’Autriche a bloqué hier l’adoption du mandat de négociation européen : officiellement, Vienne exige que soit mentionnée, noir sur blanc, la possibilité de conclure un simple « partenariat privilégié » avec Ankara. Totalement inacceptable pour (...)
NOUVELOBS.COM - 29/09/2005 |- 15h18
Par Zeynel Lule, journaliste correspondant à Bruxelles du quotidien turc Hürriyet
Comment les Turcs perçoivent-ils les sondages qui montrent une opposition de l’opinion publique française à l’adhésion de la Turquie dans l’Union européenne ?
L’opposition n’est pas seulement visible en France. Elle est présente dans beaucoup de pays, et toujours au-dessus de 50%. En moyenne, il y a environ 60% de la population de l’UE qui est contre l’adhésion de la Turquie. La (...)
Editorial de Libération
Vendredi 30 septembre 2005 (06:00)
La Turquie, au siècle dernier, était « l’homme malade de l’Europe ». L’Empire ottoman en est mort. Aujourd’hui, c’est l’Europe qui semble malade de la Turquie, et bien mal en point. A la veille de la date fixée pour engager avec Ankara des négociations d’adhésion promises, les Européens sont divisés, au point de ne même pas être d’accord sur l’objet des discussions qu’ils auront avec les Turcs. Un vrai bazar.
Les gouvernements sont divisés. Mais la (...)
Vendredi 30 septembre 2005 (Liberation - 06:00)
Etudiant à la prestigieuse université Bilkent d’Ankara, Orhan, comme beaucoup de ses condisciples, ne croit plus vraiment à l’Union européenne. « C’est comme une femme qu’on a courtisée pendant des années et des années pour finalement réaliser qu’elle s’est bien défraîchie entre-temps », plaisante cet apprenti manager. Les ultimes rebuffades des Vingt-Cinq exaspèrent une opinion déjà lasse de quarante ans de route cahoteuse vers l’UE. En un an, le pourcentage (...)
Libération - 29/09/2005
Le poète Ka est chargé de suivre les élections municipales à Kars. Un roman politique comme ça ne se fait pas en Turquie.
Neige Traduit du turc par Jean-François Pérouse. Gallimard, 496 pp., 22,50 €.
« La politique dans une oeuvre littéraire, c’est un coup de pistolet au milieu d’un concert, quelque chose de grossier et auquel pourtant il n’est pas possible de refuser son attention. Nous allons parler de fort vilaines choses », l’avertissement est de Stendhal et concerne la (...)
L’Express - 29/09/2005
Quatre-vingt-dix ans après, le tabou du génocide arménien se brise. A côté d’un discours officiel toujours verrouillé, médias et universitaires redécouvrent un passé longtemps occulté. A l’heure où le pays aspire à rejoindre l’Europe, ce débat passionné fait office de test démocratique
Orhan Pamuk est l’un des écrivains turcs les plus célébrés au sein de la république internationale des lettres. Le 16 décembre, ce romancier devrait pourtant être jugé pour « dénigrement public de l’identité (...)
La libre Belgique avec AP
Mis en ligne le 28/09/2005
Pour Olli Rehn, un « climat politique négatif » plane sur les relations avec Ankara. « La Turquie qui adhérera sera une Turquie plus européenne et moderne », pense le commissaire. Qui espère ouvrir des négociations avec la Croatie.
ENTRETIEN
Je veux briser le cercle vicieux » dans lequel se sont enferrées les relations euro-turques. A quelques jours de l’ouverture des négociations d’adhésion avec Ankara, Olli Rehn regrette « le climat politique (...)
Nouvel Observateur et AP 28/09/2005 - 16h33
VAN, Turquie (AP) — Une semaine après la rentrée, Mehmet Sadik Altin, l’imam local, frappe à la porte des Benek. Il exige de savoir pourquoi leurs cinq fillettes ne se sont pas présentées en classe. « On n’a pas d’argent pour acheter du pain », hurle la mère, Meryem. « Comment je peux envoyer mes filles à l’école ? »
Meryem Benek, qui s’exprime d’abord difficilement en turc, passe au kurde lorsqu’elle se rend compte que l’imam Altin est kurde. Au bout d’une (...)