BRUXELLES - La plupart des 25 « partagent l’opinion que les engagements pris au cours de la dernière période doivent être respectés » envers la Turquie. Le président en exercice de l’Union européenne Jean-Claude Juncker l’a affirmé jeudi à Bruxelles.
« Nous n’avons pas discuté de la question dans le détail. La plupart de mes collègues ont partagé l’opinion que les engagements que l’UE a pris au cours de la dernière période doivent être pleinement pris en compte et respectés », a déclaré M. Juncker au cours d’une conférence de presse au sommet européen.
Il était interrogé sur la question de l’adhésion de la Turquie. Les 25 avaient donné en décembre dernier leur feu vert à l’ouverture de négociations d’adhésion avec la Turquie le 3 octobre prochain.
Le président Jacques Chirac, sans citer de pays, et en particulier la Turquie, a lui rappelé que « le traité constitutionnel a été conçu comme la réponse indispensable pour permettre à une Europe élargie de bien fonctionner ».
« Dans cette situation nouvelle, l’Union peut-elle continuer à s’étendre sans que nous ayons les institutions capables de faire fonctionner efficacement cette Union élargie ? » s’est-il demandé.