In an earlier letter I tried to show why there are criteria to distinguish, in Turkey, a policy of democratization from one of Sunnitization, and how this is possible irrespective of the fact that in a country with a Sunni majority these options may frequently appear indistinguishable.
Those objective criteria, specified for the political sphere, are related to the questions of wether
the political participation of the “heterodox” minority is increased - or not
the political role of (...)
Il est difficile de surestimer l’importance de l’accession à la tête de l’Etat turc, en toute conformité avec les règles démocratiques et conformément à la constitution du pays, d’un proeuropéen éprouvé, issu du mouvement islamiste.
Clôturant quatre mois de crise politique ouverte, l’élection au Parlement, mardi 28 août, d’Abdullah Gül à la présidence de la République « laïque et démocratique » de Turquie marque un tournant historique, ouvrant de grandes chances pour la Turquie et toute la région, soulignaient (...)
La Grande Assemblée nationale vient d’élire le 11e président de la République de Turquie. Il s’agit, sans surprise, du député de Kayseri, Abdullah Gul, membre fondateur de l’AKP, parti majoritaire à l’assemblée.
Il a été élu avec 339 voix soit toutes les voix des députés AKP (340 voix). Les députés du MHP (extrême droite) ont voté pour leur candidat Sabahattin Cakmakoglu, les députés du DTP (pro-kurde) étaient présents mais se sont abstenus, les députés du CHP (centre gauche) ont pratiqué la politique de la (...)
En boycottant l’élection du candidat des islamistes modérés à la présidence de la République, les partis laïcs turcs risquent de le pousser à devenir le président des islamistes au lieu de l’amener à respecter l’Etat de droit, estime un quotidien laïc et libéral d’Istanbul .
Dans un pays comme la Turquie, où l’on ne peut se payer le luxe de prendre du retard, disposer d’un gouvernement dirigé par un seul parti peut s’avérer très utile. Toutefois, si ce parti ballotte entre un « islam modéré » et le centre (...)
Le 2 mai dernier, Turquie Européenne faisait paraître cette tribune de Baskin Oran à propos de la probable élection de M. Gül à la Présidence de la République turque. Propos bien vite oubliés après la crise politique survenue juste après. Après la victoire de son parti, l’AKP, lors des législatives du 22 juillet dernier, il a finalement été élu hier au troisième tour de scrutin par l’Assemblée Nationale turque. La rédaction de TE a décidé de republier cet article vite oublié sous les remous de la crise. (...)
En dépit des bruits et des déclarations qui, depuis plusieurs semaines, laissaient entendre que Recep Tayyip Erdogan souhaitait que l’AKP présente un candidat de compromis à l’élection présidentielle, Abdullah Gül a annoncé, le 14 août 2007, qu’il maintenait sa candidature à ce poste, après une réunion des instances exécutives du parti majoritaire et une rencontre avec le leader du MHP, Devlet Bahçeli. Cette candidature a-t-elle dû surmonter une réticence du Premier Ministre ou au contraire ce dernier (...)
La Turquie semble en passe de réussir ce que les législatives anticipées du 22 juillet étaient censées apporter : une sortie démocratique de la crise politique qui avait éclaté en avril au moment de l’élection avortée, par le Parlement, d’un nouveau président de la République. Car après le triomphe du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, les généraux, qui avaient bloqué l’élection du candidat de ce parti « ex-islamiste », semblent n’avoir plus d’autre choix que de s’incliner - fût-ce (...)
© DY Sylvestre et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal, le 28/04/2007
En ne présentant pas sa candidature à l’élection présidentielle, certes, Erdogan a fait un pas en avant. Mais s’il avait pu faire encore un pas en désignant un candidat capable de rassembler tout le monde et d’être accepté par tous, nous aurions pu avancer d’une année lumière au lieu d’en rester là.
Malheureusement, il n’a pas franchi ce pas. En désignant Abdullah Gül comme candidat, il est même revenu au point de départ. Il (...)
J’avoue, je sors d’une flémingite aigüe. La vrai flemme, celle qui fait dire « boarf, à quoi bon ». Un moi sans bloggage, en suivant l’actualité turque d’un oeil morne et las. Avouons le, j’ai mal choisi mon moment, l’actualité a été riche en délires en tout genre.
Ce qui m’a décidé à rebondir ? Nicolas Sarkozy et son « si vous expliquez aux habitants de Cappadoce qu’ils sont européens, ça va renforcer l’islamisme ». Il est regrettable que Madame Royal n’ait pas réagi, mais c’est tout à son honneur d’avoir (...)
Source : Courrier International, le 10-05-2007
L’AKP n’est pas un parti intégriste et les partisans de la laïcité ne sont pas tous des démocrates. Les choses sont plus complexes, prévient la romancière et éditorialiste turque.
Les médias occidentaux suivent de près l’actualité turque, mais ont parfois du mal à comprendre la situation dans toute sa complexité. Ainsi, ce qui se passe en Turquie est souvent présenté comme un affrontement entre “sécularistes laïques” et “islamistes”. La réalité est (...)