En 1997 et en 2007, l’armée turque s’est confrontée au pouvoir islamiste sur la désignation du Premier ministre ou du chef de l’Etat. Une manoeuvre qui a réussi la première fois, pas la seconde.
Serait-ce au tour de l’armée égyptienne de prendre pour modèle l’armée turque ? (« Le modèle turc des généraux égyptiens ») Toutes deux ont récemment mené des manœuvres communes en Méditerranée. Et en procédant eux aussi à un soft coup d’État militaire, les généraux cairotes semblent emboiter le pas aux généraux turcs. (...)
Qu’on apprécie ou non Michel Rocard, force est de constater qu’il s’est fait, ces dernières années, une spécialité de la provocation, ou plus précisément de l’attaque frontale de certains des tabous français les plus solides.
Dernière prouesse en date, la mise en cause assez violente de la dissuasion nucléaire française, le 18 juin dernier sur le plateau de BFMTV : il faudrait, selon l’ancien Premier ministre, « supprimer » la force de dissuasion nucléaire française « qui nous coûte 16 milliards d’euros (...)
Ministre wallon de l’Économie depuis 2004 et du Commerce Extérieur depuis 2005 - compétences attribuées en Belgique aux régions -, Jean-Claude Marcourt vient d’effectuer une première visite de trois jours en Turquie avec une petite délégation et accompagné sur place par Henri Van Tieghem, nouveau Consul Général de Belgique à Istanbul.
Ces 2 dernières années, les exportations belges en provenance de la Wallonie ont augmenté de 20 % en Turquie. Il a paru indispensable à Jean-Claude Marcourt de venir sentir (...)
La situation s’est brusquement détériorée en Syrie. Il faut dire que le régime de Damas a entrepris de démontrer à la communauté internationale qu’une dictature peut résister à la plus déterminée des révolutions, en exterminant jusqu’au dernier de ses opposants. Plusieurs milliers de réfugiés ont afflué ces derniers jours à la frontière turque, et les tirs des troupes syriennes ont même frappé hier un camp de réfugiés en territoire turc.
De Chine où il effectue une visite officielle de plusieurs jours, Recep (...)
N’essayez pas, chères lectrices et chers lecteurs, de suivre de trop près la politique étrangère de la Turquie, vous risqueriez d’attraper un torticolis ! Au milieu de la semaine dernière, un Recep Tayyip Erdoğan compréhensif s’était entendu dire, à Téhéran, par les principaux dirigeants de la république islamique que l’Iran soutiendrait jusqu’au bout le régime de Damas et qu’il s’opposerait catégoriquement aux « ingérences extérieures » dans la crise syrienne. Le chef du gouvernement turc n’en avait pourtant (...)
De retour en Turquie, après deux jours de visite officielle en Iran, Recep Tayyip Erdoğan a cherché, vendredi 30 mars, à valoriser les résultats d’un déplacement qui a suscité dans l’ensemble des commentaires plutôt mitigés (cf.notre édition du 30 mars 2012 : « Déplacement peu convaincant de Recep Tayyip Erdoğan en Iran »). Tant sur le dossier nucléaire que sur la crise syrienne, les propos du premier ministre ont certes retrouvé parfois les accents néo-tiers-mondistes qui avaient dominé les initiatives (...)
Recep Tayyip Erdoğan a effectué, les 28 et 29 mars derniers, une visite officielle en Iran, accompagné d’un aréopage de ministres et de responsables officiels (ministres des affaires étrangères, de l’énergie et de l’économie, chef des services secrets…) dont la présence ostensible prouvait, s’il en était encore besoin, l’importance d’un déplacement, au cours duquel le premier ministre turc a rencontré, entre autres, le président iranien et le guide suprême de la république islamique.
Cette visite était (...)
Au lendemain des révoltes dans les pays arabes, Martine Gozlan dresse un tableau de l’islamisme modéré sous sa version turque. Les événements politiques qui ont marqué l’actualité en Turquie ces dernières années sont repris presque un par un pour bien souligner le régime autoritaire du gouvernement AKP et les dérives des confréries islamistes désormais intégrées dans les appareils de l’Etat. Ainsi, “l’imposture turque” est définie, dans le livre, à travers un régime de plus en plus autoritaire, un recul de (...)
Vide stratégique. L’expression est de Philippe Baumard, professeur à l’école Polytechnique. Ainsi a-t-il intitulé son dernier livre. Il y aborde cette incapacité à penser le futur, le triomphe de l’art de la tactique et par conséquent, le navigation à vue, une rationalité limitée, l’ignorance et l’« abandon du réel » de nos éminentes élites, politiques notamment. Faudra-t-il revenir encore sur l’indigence du débat présidentiel actuel en guise d’illustration ?
Si, pour un corps politique, la pensée stratégique (...)
Le 10 février dernier, Ahmet Davutoğlu a expliqué aux étudiants de l’Université de Washington (à Washington DC) pourquoi, dans un premier temps, la Turquie avait pu donner l’impression de tergiverser, quant à l’attitude qu’elle devait avoir à l’égard du printemps syrien et de sa répression par le régime de Bachar el-Assad. « Nous voulions qu’el-Assad soit le Gorbatchev de la Syrie, mais il a choisi d’être Milosevic. C’est tout le problème. », a déclaré le chef de la diplomatie turque et, revenant sur le (...)
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