Des négociations confidentielles entre Ankara et Erevan, révélées par les médias turques, pourraient modifier les équilibres stratégiques dans une région sous tension. Les presses arménienne et azerbaïdjanaise tentent d’évaluer les chances de cette ouverture historique.
Le 8 juillet, à Berne, « les responsables turcs et arméniens ont tenu des négociations directes afin de relancer le dialogue entre les deux pays voisins », annonce le quotidien turc Hürriyet de source officielle. Ankara et Erevan n’ont (...)
Proposé par Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle, le projet de l’Union méditerranéenne devait rassembler les pays du pourtour méditerranéen. Outre-rhin, Angela Merkel a manifesté sa réticence dès l’annonce d’une union proposée aux seuls Etats riverains de la mer Méditerranée et qui ne serait pas construite au sein de l’UE. Dans un premier temps, le projet français n’a pas non plus enthousiasmé Bruxelles qui a pourtant conscience qu’un manque reste à combler dans la politique (...)
Paroles échangées sur un quai de métro. Conditions du off. Pour beaucoup dans les hautes sphères, de telles conditions auraient été nécessaires à la perpétuation du petit théâtre des grandes et coupables hypocrisies. Pour mon interlocuteur, il ne s’agit que du respect porté à sa libre parole.
« Vous savez on vient de parler et on parle d’adhésion de la Turquie à l’UE. Mais je ne suis pas persuadé qu’il y ait encore une UE dans quelques années. Economiquement, commercialement, techniquement, si assurément, la (...)
Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, qui vient d’effectuer un voyage officiel de trois jours en Turquie, avait choisi l’Université de Bilgi, le 11 avril 2008, pour s’exprimer, à Istanbul, sur la candidature de la Turquie à l’Europe.
C’est sur la « nouvelle plate-forme culturelle » de cette Université, dans le campus de « Santralistanbul » récemment ouvert, que le chef du gouvernement européen accompagné du commissaire européen à l’élargissement, Olli Rehn, a été accueilli par le (...)
Le Président irakien Jalal Talabani a effectué une visite officielle en Turquie, les 7 et 8 mars derniers. Cette visite, une semaine à peine après la fin de l’opération terrestre (« Kara Haraket ») de l’armée turque en Irak du Nord, est la première de ce type depuis la Présidence Özal, au début des années 90.
Dès lors, il n’est pas étonnant que beaucoup aient voulu voir, dans la venue du Président kurde irakien, un tournant, voire même un événement historique. Il faut dire que, dans le contexte tendu, créé (...)
Une rapide définition de la « géopolitique » permet d’introduire la spécificité méditerranéenne dans ce domaine : un espace caractérisé par l’ancienneté, la densité et la diversité des tensions. Un « arc de crises » exceptionnel et unique dans le monde actuel. Aussi convient-il de s’interroger, en premier lieu, sur les fondements géopolitiques de cette « instabilité » méditerranéenne. Ils sont à rechercher dans une multitude de facteurs, de nature économique, politique, culturelle ou sociétale. Dans une région (...)
La Turquie reste opposée à la participation de Gaz de France dans le projet de gazoduc Nabucco en raison des positions de la France sur le génocide arménien et sur l’adhésion d’Ankara à l’Union européenne, déclare un haut responsable du secteur énergétique à Reuters.
Ces commentaires, qui confirment l’opposition déjà signifiée par la Turquie, font suite au soutien apporté par le président roumain et la société hongroise MOL à la présence de GDF dans le projet dont le but est d’acheminer le gaz de la Caspienne (...)
M. Sarkozy s’enthousiasme, et l’AFP avec lui. Pourtant, le président roumain n’a aucun pouvoir de décision quant à la participation de GDF au projet Nabucco. Une demi-heure plus tard, la même AFP annonça que l’entreprise allemande RWE occupait la place enviée par GDF.
La rédaction de TE.
Gaz de France sera « associé » au projet de construction du gazoduc européen Nabucco, a annoncé lundi le président roumain Traian Basescu, au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Nicolas (...)
La publication, en novembre 2007, aux Etats-Unis, du rapport de la NIE (National Intelligence Estimate), qui met en doute la poursuite par l’Iran d’un programme nucléaire militaire, a été accueillie par un mélange de soulagement et de méfiance de la communauté internationale.
Une chose est sûre, la République islamique, au moins pour l’instant, bénéficie d’un événement inattendu, qui tend à la « dédiaboliser » en Occident, tout en continuant à nourrir, dans le monde musulman, son image de pays tenant tête (...)
Si de vives critiques autant nationales qu’internationales ont salué à leur manière les contrats passés entre la France et la Libye via Nicolas Sarkozy, ses relations houleuses avec la Turquie impactent désormais directement les résultats commerciaux des groupes français.
Ankara vient en effet d’annoncer qu’elle préférait RWE à Gaz de France (GDF) pour participer au gazoduc Nabucco. Honnêtement, il fallait s’y attendre .. Les propos « musclés » de Sarkozy vis–à-vis de la Turquie n’ont pas que des effets (...)