Alors même que la campagne électorale bat son plein en Turquie, l’AKP apparaît déjà comme le grand favori des élections législatives qui auront lieu dimanche le 12 juin. Le parti au pouvoir, dont les racines plongent dans l’islam politique, est crédité de 45 à 50% des intentions de vote, reléguant à une vingtaine de points le CHP, le principal parti d’opposition parlementaire, gauche nationaliste, héritière du parti de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la république turque. À la tête de la Turquie depuis (...)
Vidéos plutôt « soft » mais conséquences radicales : en un mois, dix dirigeants du parti ultranationaliste des Loups gris (MHP) ont démissionné après que des images de leurs ébats extraconjugaux ont circulé sur le Net. Un « complot odieux et dangereux » selon le Premier ministre turc qui espère une large victoire pour son parti le 12 juin prochain.
La société turque ne badine ni avec le respect dû à l’épouse, ni avec les valeurs familiales. La seule révélation de l’infidélité d’un homme politique turc vaut (...)
Campagne de désobéissance civile lancée à l’occasion de la fête de Nevruz, contestation de 7 candidatures indépendantes kurdes par le Conseil supérieur des élections (YSK), attaque de la caravane électorale du premier ministre à Kastamonu par un commando du PKK, manifestations et tensions extrêmes dans les provinces du sud-est suite à la mort d’une douzaine de rebelles kurdes dans un accrochage avec l’armée turque… Ces dernières semaines la question kurde s’est invitée, pendant la campagne électorale, dans (...)
On ne pourra plus minimiser ce qui différencie le conservatisme de l’Anatolie d’avant 1980 et la conservatisme anatolien actuel. Face aux formidables mutations des conditions économiques et sociales de l’Anatolie ces vingt dernières années, le discours ossifié du statu quo nationaliste tombe à plat. De plus en plus...
L’extrême-droite turque du MHP (parti du mouvement nationaliste) traverse des jours difficiles. Parmi les raisons qui ont causé et rendu ces difficultés visibles, se trouvent les (...)
Alors même que la campagne électorale bat son plein en Turquie, l’AKP apparaît déjà comme le grand favori des élections législatives qui auront lieu, le 12 juin prochain.
Dès le 10 avril dernier, dans un entretien accordé au quotidien Milliyet, le directeur de l’Institut de sondages « A&G » annonçait que le parti au pouvoir depuis 2002 allait gagner les prochaines élections avec 45% des voix (ce qui lui donnerait entre 290 et 360 sièges), le CHP pour sa part progressant pour obtenir près de 30% des (...)
Les prochaines élections législatives auront lieu le 12 juin prochain, en Turquie. Si elles se tiennent 4 ans après les élections anticipées du 22 juillet 2007, qui avaient vu une confortable reconduite au pouvoir de l’AKP, c’est parce que le mandat parlementaire a été réduit depuis, de 5 à 4 ans, par la révision constitutionnelle adoptée par référendum, en octobre 2007.
En Turquie, les élections législatives se déroulent à la proportionnelle de liste avec application du système d’Hondt. Ces listes sont (...)
La campagne pour les élections législatives de juin prochain marque une normalisation progressive de la vie politique. Eyüp Can , rédacteur en chef du quotidien Radikal, souligne l’évolution des discours et pratiques politiques. Je voudrais aborder un point très important qu’il ne nous faut pas perdre de vue quant au processus électoral en cours en Turquie. En Turquie, la vie politique se normalise enfin. Pourquoi ? Parce que désormais, dans cette campagne électorale, gouvernement comme opposition (...)
A mechanical engineer who began his career at Henkel as a production manager in 1970, he retired from the company as the chief executive officer in 2004 when he founded B.O.Y. Consulting in İstanbul. Paker, who also studied sociology during his university years, became prominent for his involvement in civil society projects. He is the chairman of the board of directors of both the Turkish Economic and Social Studies Foundation (TESEV), one of the country’s leading think tanks, and the (...)
La décision des juges du Conseil Électoral Supérieur (YSK) de mettre son veto à la candidature de 12 candidats indépendants, dont 7 soutenus par le BDP, le parti pro-kurde, avait presque fait l’unanimité contre elle. Elle avait provoqué la fureur des Kurdes bien sûr, faisant exploser plusieurs villes de l’Est du pays. Mais, une fois n’est pas coutume, ce sont presque tous les autres partis politiques qui s’étaient élevés contre ce qui ressemblait un peu à un nouveau coup de force judiciaire contre le (...)
Le YSK (Yüksek Seçim Kurulu – Conseil supérieur des élections), qui est chargé de superviser le déroulement des prochaines élections législatives en Turquie, a fait savoir, le 18 avril, au soir, qu’il rejetait 12 candidatures indépendantes, dont 7 déposées par des personnalités kurdes proches du BDP (Barış Demokrasi Partisi, Parti pour la Paix et la Démocratie), les autres étant le fait de personnes proches de l’ÖDP (Özgürlük ve Dayanışma Partisi – Parti de la liberté et de la Solidarité – gauche (...)