« Nous verrons à quel point nous nous ressemblons » Le Temps - 09/10/2009)
Delphine Nerbollier
Plongée parmi les Arméniens de Turquie, qui se veulent optimistes.
Optimiste mais prudent. Voilà l’état d’esprit dans lequel Sayat Tekir aborde la signature, qui devrait avoir lieu samedi à Zurich, des deux protocoles d’accord entre l’Arménie et la Turquie. Cette cérémonie marquera le dégel officiel des relations entre deux voisins que tout a séparés depuis des décennies, du génocide arménien de 1915 au (...)
En dépit de la ligne prônée par Nicolas Sarkozy, tous les membres de l’UMP ne sont pas hostiles à une intégration européenne de la Turquie. Gérard Larcher, le président du Sénat, en est un bon exemple. Pour parvenir à ses fins, Ankara doit donc apprendre à jouer des bons relais, estime le quotidien turc Milliyet.
Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes et Gérard Larcher, président du Sénat.
Tous deux sont Français. Ils sont même des personnalités influentes de la politique française. (...)
Islande, 2008 annus horribilis
Toute riche qu’elle était devenue, l’Islande a été une des premières victimes de la crise financière de l’automne 2008. Sa soi-disant brillante économie était construite sur un château d’endettement qui s’est vite écroulé, laissant les Islandais les premiers surpris alors que tout le monde en Islande était complice et acteur de cette course à l’endettement, État, entreprises et particuliers. Ce pays si pauvre il y a 50 ans était devenu un des plus riches du monde en terme de (...)
Il y a 5O ans, la Turquie demandait pour la première fois d’entrer dans l’Europe, une date oubliée dans l’histoire de laborieuses négociations mais qui, pour les partisans d’une adhésion, atteste de la permanence du « désir d’Europe » de la Turquie.
Le 31 juillet 1959, le Premier ministre turc Adnan Menderes annonçait à la presse que son pays venait de demander d’adhérer à ce qui était alors la Communauté européenne, a expliqué à l’AFP l’éditorialiste de renom Mehmet Ali Birand, auteur d’un livre sur le (...)
Un des cris de ralliement des partis de droite européens, grands vainqueurs des dernières élections européennes, était de réclamer à l’UE qu’elle revienne sur sa promesse d’une éventuelle place pour la Turquie dans l’Union. A la place, ils lui proposent le concept de « partenariat privilégié ». Pourtant, les partisans de cette idée en France, en Allemagne et ailleurs, ont omis d’exposer les principes de cette politique, en dépit du fait que les négociations en vue d’un autre arrangement avec la Turquie (...)
The southern French city of Nîmes was the venue last week for a political rally at which Nicolas Sarkozy, France’s president, set out his vision of the European Union’s future. “Europe must stop diluting itself in a never-ending enlargement. Europe must have frontiers. Europe must have limits,” he said.
Specifically, Turkey, though deserving of a special relationship with the EU, should never become a full member, Mr Sarkozy went on. Instead, he said, the EU should start talks with Turkey on (...)
« TUSIAD s’est exprimée sur les déclarations récentes de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français Nicolas Sarkozy sur l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne (UE). TUSIAD a fait part de son opinion aux deux leaders européens par une lettre signée par sa présidente Arzuhan Doğan Yalçındağ.
TÜSIAD est préoccupée des récentes déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy qui dénoncent l’idée de l’élargissement de l’UE vers la Turquie et (...)
Ankara, Bruxelles, correspondants : La Turquie ne veut pas devenir l’otage des échéances électorales en Europe. Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, est revenu, jeudi 14 mai, à Varsovie, sur les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel. Des propos « très regrettables », a-t-il déclaré. « Ne changez pas les règles à la mi-temps du match », a-t-il ajouté.
Dans un meeting commun, dimanche soir à Berlin, les dirigeants français et allemand ont plaidé en faveur de l’ouverture « dès (...)
Mardi 5 mai 2009, à Nîmes, le Président Sarkozy, a donné le coup d’envoi de la campagne pour les européennes de juin 2009 par un discours qui, bien que principalement axé sur la crise actuelle, a relancé les polémiques sur la candidature turque à l’UE. C’est ce qui explique que plusieurs commentateurs en Turquie et en France, aient vu dans cette initiative un retour à des pratiques électoralistes déjà éprouvées. Dans une chronique paru dans le supplément hebdomadaire du quotidien « Radikal » du 10 mai 2009 (...)
Un siècle et demi plus tard, la France aurait-elle rénoué avec le bonapartisme ? C’est une question que de nombreux politologues avaient posée, il y a de cela deux ans, juste avant que Nicolas Sarkozy ne parvienne à la présidence de la République française. Et tout ce que l’on a vécu depuis cette élection tend à prouver que ce bonapartisme n’est pas une hypothèse académique mais bien une réalité des plus concrètes.
Nicolas Sarkozy qui met en oeuvre un projet de modernisation fondé sur une sorte d’union (...)