La créatrice turque Dice Kayek, présente sa collection Istanbul Contrast pour célébrer la fin de cette saison culturelle.
Dice Kayek s’est inspiré des édifices symboliques qui composent Istanbul pour retranscrire au travers de cette collection printemps-été 2010 ce mélange empreint de modernité et de traditions, aux Arts Décoratifs Halles des Maréchaux (le 30 mars 2010).
La saison de la Turquie en France, qui a démarré en juillet 2009, se termine en mars 2010.
Istanbul, la ville la plus orientale d’Europe et la plus occidentale d’Asie, intersection des cultures et des traditions, a été le théâtre du bouleversement des civilisations, de Byzance à Constantinople, pour devenir aujourd’hui Istanbul, mégapole « emblème » de la Turquie moderne, bouillonnante de créativité et de diversité mais aussi débordante d’histoire et d’architecture.
Dice Kayek s’est inspiré des édifices symboliques qui la composent pour retranscrire au travers de cette collection printemps-été 2010 ce mélange empreint de modernité et de traditions. Chacune des robes de cette collection traduit la vie de cette cité. Elles renvoient à ses odeurs de magnolia et d’épices, à ses délices sucrés, à sa lumière chaude sur le Bosphore… toutes ses choses qui font le visage d’Istanbul. On reconnait au travers d’une robe brodée d’un mille feuilles de dentelles la beauté du jardin d’hiver du palais « Dolma Bahce » et au détour d’une broderie de baguettes métalliques, on devine le pont de Galata symbole de ce contraste, qui relie le marché égyptien de la vieille ville à celle moderne et frémissante de luxe et d’opulence… ».
Retour sur 9 mois de saison de la Turquie en France
La saison de la Turquie en France a proposé pendant neuf mois plus de 400 événements pour « faire découvrir l’effervescence et la modernité » de la Turquie. Cette saison, étrennée par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et son homologue turc Ertugrul Günay, proposait spectacles, expositions, colloques, rencontres littéraires, séminaires économiques, échanges éducatifs... dans 77 villes de France.
C’est la « Turquie nouvelle et sa saisissante diversité que les Français vont connaître », avait déclaré Frédéric Mitterrand lors du lancement de la saison, au fil d’un programme mettant l’« accent sur la jeunesse, les jeunes créateurs et les étudiants ». Ertugrul Günay avait dit que la saison entendait « faire connaître la Turquie au delà de certains lieux communs, et en montrer la diversité culturelle et ses dimensions novatrices ».
L’’une des principales manifestations était l’exposition « De Byzance à Istanbul » au Grand Palais à Paris - qui s’est tenue jusqu’en janvier 2010 - qui a attesté des multiples facettes de cette ville qui changea de nom au gré de son histoire et de ses dirigeants. Byzance, Nouvelle Rome, Constantinople, Konstantiniye, Islambol, Istanbul : la « ville aux cent noms » pour reprendre l’expression de l’écrivain turc Orhan Pamuk, a été successivement la capitale de l’Empire byzantin puis celle de l’Empire ottoman jusqu’à l’effondrement de celui-ci au début du XXe siècle. 500 pièces racontaient cette histoire et ont témoigné du passé et du mélange des cultures de cette ville située à la frontière de deux continents.