Turquie : les milieux d’affaires veulent s’impliquer dans le processus d’adhésion

Dans un communiqué publié le 8 novembre l’Association des industries et entreprises de Turquie, TUSIAD, indique qu’elle suivra de très près le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne en se concentrant sur la démocratie, l’économie, la société et la technologie. Dans son rapport publié aujourd’hui, la Commission européenne a estimé que la Turquie pouvait être considérée comme une « économie de marché viable », à condition qu’elle poursuive sa stabilisation économique et ses réformes. Anticipant cette reconnaissance de statut d’économie de marché, le patronat turc, TUSIAD, avait, la veille dans un communiqué, affirmé sa détermination à jouer tout son rôle dans les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

TUSIAD se réjouit d’avoir déjà été une source de pression constante dans l’opinion publique et un des précurseurs dans les progrès de la Turquie dans la convergence vers les critères politiques de Copenhague. L’organisation patronale affirme vouloir suivre de près l’application de la mise en œuvre des réformes démocratiques. En outre les milieux d’affaires turcs veulent assurer que la Turquie soit le « porteur des valeurs européennes dans ses politiques vers l’Asie et le Moyen-Orient. »

TUSIAD se dit persuadée que dans les années à venir, la Turquie prouvera qu’elle constitue « un avoir et non pas un engagement pour l’Europe » Elle renforcera la puissance économique et la compétitivité globale de l’Europe qui dès lors sera plus convaincante pour peser dans les affaires internationales et générera de l’énergie dont elle a besoin pour la croissance et la prospérité.

« Comme représentant des milieux d’affaires de Turquie, nous continuerons » a déclaré Ömer Sabanci, le président de TUSIAD, « à être actif pour promouvoir le cas de la Turquie auprès du public européen. Nous continuerons également à surveiller de près la transformation de la Turquie et à maintenir notre position réformiste sans faire de concession à l’opportunisme politique. »