La commission des Lois de l’Assemblée nationale française a adopté mercredi une proposition de loi de Valérie Boyer (UMP) qui propose de réprimer la contestation du génocide arménien perpétré par les Turcs en 1894-1896 et 1915-1916.
Le texte, soutenu par une cinquantaine de députés de la majorité, prévoit une peine d’un an de prison et une amende de 45.000 euros en cas de contestation du génocide arménien.
L’Assemblée nationale avait voté en octobre 2006, sous la précédente législature, une proposition de (...)
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a effectué vendredi 18 novembre une visite à Ankara et Istanbul, où il a rencontré le président Abdullah Gül, le premier ministre Erdogan, le ministre des affaires étrangères Ahmet Davutoglu et le négociateur européen Egemen Bagis, ainsi que le patriarche oecuménique orthodoxe Bartholomée 1er.
L’occasion pour la France et la Turquie de faire le point sur l’évolution de la situation en Syrie : un terrain d’entente pour les deux diplomaties (voir le (...)
Que faire ? Tirer à vue sur l’ambulance sarkozienne ou déplorer la marche du cortège batavo-corrézien... Non, le mieux est encore de ne pas s’affliger plus que de raison et de retourner la lorgnette : ô céleste grandeur de la politique française qui trouve enfin à se pencher sur le Caucase, l’une des questions les plus cruciales quant à l’avenir stratégique européen. En effet...
Petit rappel. Parmi les multiples crises auxquelles l’Europe, l’UE et le monde sont confrontés, il en est deux qui concernent (...)
Le 8 janvier dernier, en visite pré-électorale dans la ville de Kars (nord-est, à 40 km de la frontière avec l’Arménie), le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan qualifie à plusieurs reprises de « monstruosité » une grande statue en cours d’érection sur une colline qui domine la ville, statue qui « n’a pas sa place (…) si près d’un mausolée musulman » (celui de l’érudit du Xe siècle Hasan Harakani), et en vis-à-vis d’une citadelle ottomane. Il demande donc sa démolition « pour des raisons purement esthétiques », (...)
En 1915, des Arméniennes n’ont dû la vie qu’à leur conversion à l’islam ou à leur mariage avec un Turc. Un recueil de vingt-cinq récits nous rappelle leur histoire.
Rescapées du génocide, elles ont traversé le siècle dernier dans le silence, « les lèvres scellées » par la douleur. Leur existence a été passée sous silence par l’idéologie négationniste d’Ankara : des Arméniens ont échappé aux massacres planifiés en 1915 par les autorités ottomanes de l’époque et ont eu la vie sauve en étant convertis à l’islam.
Il (...)
L’organe de presse arménien Asbarez.com, qui fut fondé en 1908, annonce : “ À une délégation franco-arménienne qui lui rendait visite Sarkozy a déclaré, qu’il ne s’opposera pas à la loi de pénalisation de négation du génocide.” Intéressant. D’une part, parce qu’il ne dit pas “soutient” mais “ne s’opposera pas” (“he won’t oppose”). D’autre part, parce que la proposition de loi “punissant la contestation de la réalité du génocide arménien de 1915” n’a connu jusqu’à ce jour que l’opposition du parti de Sarkozy. Au moment (...)
La France ne réprimera pas la négation du génocide arménien de 1915. Mercredi 4 mai, le Sénat a rejeté, par 196 voix contre 74, une proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale en 2006, prévoyant que toute personne niant la réalité de ce génocide serait punie d’un an de prison et d’une amende de 45 000 euros.
Ce texte, qui a divisé tous les groupes politiques, a été rejeté à l’issue d’un débat passionné entre partisans et opposants, en présence dans les tribunes du public du chanteur Charles Aznavour, (...)
Samedi 16 avril. Conférence sur l’enseignement en langue kurde et sur ses problèmes, à l’Institut kurde de Paris. Je fais, pour ma part, une intervention intitulée « de 1876 à nos jours, la question de la langue kurde en Turquie ». Elle est disponible sur mon site ou consultable, parmi les autres contributions sur celui de l’Institut Kurde de Paris.
Alors que j’écoutais au casque, une intervention donnée en kurde, un homme vint s’asseoir à mes côtés : « Bonjour, je m’appelle Bayram ! » Bienvenue à (...)
Pour la deuxième année consécutive, des citoyens turcs se sont rassemblés dimanche dernier, à l’occasion du 24 avril, date symbole marquant pour les Arméniens le début du génocide de 1915. Pour la première fois, depuis Paris, des Arméniens ont salué ces initiatives.
Si en 2010, ces manifestations du souvenir s’étaient déroulées dans la seule Istanbul, sur la place de Taksim ainsi que, côté anatolien, sur le perron de la gare de Haydarpacha, point de départ des premières déportations, elles ont eu lieu, (...)
Ce dimanche 24 avril 2011, dans plusieurs grandes villes de Turquie auront lieu des cérémonies de commémoration du 24 avril 1915, date symbole marquant le début du génocide arménien.
L’année passée, deux manifestations avaient eu lieu à Istanbul, dans les quartiers de Taksim et d’Üsküdar.
Cette année, la cérémonie se déroulera dans plusieurs autres grandes villes du pays : Ankara, Diyarbakir, Izmir ainsi que dans la station balnéaire de Bodrum sur la côte égéenne.
À Ankara, la commémoration aura lieu à (...)
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