PARIS - Ciments français déposera une offre en Turquie pour racheter cinq cimenteries de l’ancien groupe turc Rumeli, dont les actifs ont été repris par l’Etat, déclare Yves-René Nanot, P-DG du groupe français.
« Nous avons exprimé notre intérêt pour cinq usines », a-t-il déclaré lors de la présentation à la presse des résultats semestriels de son groupe, publiés vendredi dernier, ajoutant qu’il était en mesure de mobiliser entre 100 et 200 millions de dollars pour cette opération.
La procédure d’enchère doit avoir lieu en octobre, a-t-il indiqué, précisant que son groupe avait déjà manifesté à plusieurs reprises son intention de se renforcer sur ce marché où il est déjà présent, notamment à Ankara.
L’Etat turc, par le biais de l’établissement bancaire public TMSF, a repris l’an dernier Rumeli et d’autres actifs ayant appartenu à la famille Uzan, après la faillite de leur banque familiale, Imar Bank.
Par ailleurs, Rodolfo Danieli, le directeur financier de Ciments français, filiale à 75% du groupe italien Italcementi, a réaffirmé que le groupe prévoyait pour l’année 2005 un résultat d’exploitation et une marge d’exploitation stables en 2005 par rapport à l’année précédente à périmètre constant (hors impact des acquisitions réalisées en Egypte).
Ciments français a annoncé vendredi soir une progression de 13,1% de son résultat net, part du groupe, à 170,3 millions d’euros et de 1,2% de son résultat d’exploitation à 274,9 millions.