Dernier ajout : 30 septembre 2009.
Une commission indépendante vient de rendre un rapport attribuant à l’UE une partie du ralentissement des réformes menées par Ankara. Cette approche est contestée par certains.
« Briser le cercle vicieux ». Ce titre, sans appel, est celui du dernier rapport rédigé par la Commission indépendante sur la Turquie (CIT), rendu public mercredi 9 septembre à Paris. Après un premier texte, en 2004, centré sur l’enthousiasme suscité par l’adhésion turque à l’Union européenne, ce deuxième rapport « fait le point (...)
Paris, le 8 septembre 2009 : Cercle de réflexion visant à renforcer les liens entre la France et la Turquie Réunis à Paris, mardi 8 septembre, Umit Boyner, Vice-présidente de la TUSIAD, association des industries et des entreprises de Turquie, Henri de Castries, Président du Directoire du groupe AXA, Gilles Veinstein, Historien, Professeur au Collège de France, Pekin Baran, PDG Denizcilik S.A, Vice-Président du Haut Conseil Consultatif de la TUSIAD, et Haluk Tukel, Président de l’Institut, ont (...)
« Notre but est de garantir à la Turquie un environnement sûr qui soit une source de stabilité et non de crise. » Ahmet Davutoglu, ministre des Affaires étrangères Tout à leurs rêves de paix perpétuelle et de prospérité tranquille, bien des esprits en Europe peinent à penser le monde autrement qu’à travers la « construction européenne ». Aussi les problématiques géopolitiques turques sont-elles largement ignorées et la candidature d’Ankara à l’Union européenne fait office de prisme exclusif. Pourtant, la (...)
L’Europe, qui aspire à jouer un rôle de puissance, doit se ressaisir si elle ne veut pas gâcher les opportunités que lui offre la candidature de la Turquie. Celles-ci sont multiples : un relais d’influence auprès du monde musulman, une capacité renforcée de projection en politique étrangère vers des régions diverses comme le Moyen-Orient, le Caucase, l’Asie centrale, autant de zones où se jouent des enjeux stratégiques, notamment pour les approvisionnements en énergie.
L’Europe doit se ressaisir, car à (...)
Donner à la Turquie une perspective d’adhésion à l’UE est une question de « crédibilité » pour l’Union au niveau international, a estimé jeudi à Vienne l’ancien président finlandais Martti Ahtisaari, qui dirige la Commission indépendante sur la Turquie (CIT).
« Mon principal souci est la crédibilité de l’Union européenne, sa réputation internationale. Les accords doivent être honorés si nous entendons être respectés comme partenaire », a déclaré M. Ahtisaari rappelant que les négociations avaient été ouvertes à (...)
Selon un communiqué de presse de la Commission :
Le 9 septembre 2009, une délégation turque a rencontré à Vienne une équipe de négociation de la Commission européenne dirigée par M. Fabrizio Barbaso, pour une première session de négociation en vue de l’adhésion de la Turquie au traité instituant la Communauté de l’énergie.
"La première session de négociation a été consacrée à l’état d’avancement des réformes dans le secteur de l’énergie en Turquie et aux modifications législatives requises pour mettre en oeuvre (...)
L’urbanisation sauvage et le laisser faire des autorités sont pointés du doigt dans les brutales inondations qui ont tué 26 personnes à Istanbul, alors que de nouvelles pluies torrentielles sont attendues sur la première métropole turque.
« Qui va rendre des comptes ? », lançait jeudi le journal libéral Milliyet, affirmant que les nombreux permis de construire délivrés par les autorités locales autour des cours d’eau de la ville sont à l’origine du drame.
Le quotidien met en cause aussi les responsables (...)
Zerin Elci, Nicosie
La Turquie veut aller au-delà de l’établissement de relations diplomatiques avec l’Arménie et normaliser les relations dans tout le Sud-Caucase, déclare le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, dans une interview accordée tard lundi soir à l’agence Reuters.
Par un communiqué commun diffusé lundi, l’Arménie et la Turquie se sont rapprochés d’une normalisation de leurs relations et d’une réouverture de leur frontière commune en se donnant six semaines pour y parvenir.
Mais (...)
Jean-Claude Péclet
La médiation suisse a permis la publication de deux protocoles qui prévoient l’ouverture de la frontière commune et la création d’une commission historique qui se penchera sur la question controversée du génocide arménien.
« C’est un grand succès pour la diplomatie helvétique » : Daniel Warner, directeur du Centre pour la gouvernance internationale à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), salue l’accord entre l’Arménie et la Turquie, conclu lundi grâce à (...)
Les gouvernements turc et arménien ont fait preuve d’un courage politique certain et ont pris des risques, en signant le 31 août dernier, un accord qui doit conduire à la normalisation de leurs relations diplomatiques (cf. notre édition du 1er septembre 2009). Cet accord déclare, en effet, que les deux pays examineront deux protocoles qui devront être signés par leurs gouvernements, dans un délai de 6 semaines, avant d’être ensuite ratifiés par leurs parlements. Le premier protocole pose le principe (...)