VARSOVIE, 16 mars — Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a réitéré lundi, lors du troisième sommet du Conseil de l’Europe, la volonté de son pays de rejoindre la famille européenne.
S’exprimant devant le Conseil, réuni en session pleinière pour cet évènement de deux jours, M. Erdogan a déclaré que la Turquie faisait d’énormes efforts pour se conformer aux normes européennes en matière de démocratie, de droits de l’Homme et d’état de droit.
« Nous sommes, en Turquie, pleinement engagés à ces valeurs. Pour cette raison, mon gouvernement souhaite atteindre des niveaux toujours plus élevés de normes démocratiques. Dans la poursuite de cet objectif, nous suivons de près les normes du Conseil de l’Europe », a-t-il dit.
Au cours des deux dernières années, le gouvernement turc a entrepris de vastes réformes pour améliorer les libertés individuelles, la responsabilité démocratique et la transparence en Turquie, a-t-il fait valoir.
« Pourtant, » a-t-il ajouté, « nous sommes conscients qu’il reste encore beaucoup à faire ».
Il a également souligné l’importance de la Turquie pour encourager le dialogue inter-culturel et inter-religieux, notant que la situation géographique de la Turquie lui assignait une responsabilité particulière dans le dialogue entre l’Europe et les régions voisines.
Il a enfin appelé à lutter contre les préjugés, l’intolérance, et l’absence de compréhension ou d’attention mutuelle.
Les disparités culturelles, religieuse, sociale et économique entre la Turquie et l’Europe forment le principal obstacle à son adhésion à l’Union européenne. De nombreux citoyens européens considèrent la Turquie comme extérieure au bloc.