mercredi 1 février 2006, 21h32
ANKARA (AP) Le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül, qui rencontrait mercredi son homologue français à Ankara, a souhaité que les Français ne fassent pas obstruction à la candidature de son pays à l’Union européenne, assurant que « la Turquie sera un pays très différent quand viendra pour elle le temps d’adhérer ».
Ankara a ouvert des négociations officielles en vue de son éventuelle adhésion le 3 octobre dernier, mais elle doit faire face à une forte opposition parmi les 25 Etats membres, à commencer par la France.
« La Turquie sera un pays très différent quand viendra pour elle le temps d’adhérer. Les Français devront se prononcer le moment venu mais il n’ont pas à créer des obstacles maintenant », a déclaré M. Gül lors d’une conférence de presse conjointe avec son collègue français Philippe Douste-Blazy.
En réponse, le ministre français a invité la Turquie a accélérer ses réformes pour vaincre les réticences des Français. « La Turquie doit agir plus rapidement sur des questions auxquelles le public français est sensible », a-t-il dit. AP