À Istanbul, Jean Marcou dirige l’Ovipot, l’Observatoire de la vie politique turque, rattaché à l’Institut français d’études anatoliennes.
Le figaro - Certains médias attribuent l’attentat de dimanche soir aux Kurdes du PKK. Y a-t-il des éléments qui accréditent cette thèse ?
Jean MARCOU. Oui, notamment la méthode employée et l’endroit où ont eu lieu les explosions. En Turquie, le PKK est l’auteur auquel on pense spontanément. On peut lui faire porter facilement le chapeau car c’est un coupable « neutre » en (...)
Que se passe-t-il exactement depuis le 1er juillet ? Telle est la question que ressassent à l’envie, les chroniqueurs de la presse turque et tous ceux qui essayent d’évaluer les conséquences de la relance de l’affaire « Erkenekon ».
Celle-ci s’est produite, la semaine dernière, en deux temps : arrestation spectaculaire de 23 personnes, le 1er juillet, puis inculpation de certaines d’entre elles (en particulier deux militaires de haut rang à la retraite, les généraux Sener Eruygur –photo- et Hursit (...)