Pendant sa visite, le président de l’APCE a indiqué que « les pays européens, qui avait précédemment signé un document indiquant qu’ils accepteraient l’adhésion à part entière de la Turquie au sein de l’Union européenne, une fois qu’elle répondrait aux critères, devraient s’acquitter de leurs engagements, et notamment la France. »
« La Turquie a déployé des efforts pour remplir les critères, et le gouvernement turc est résolu à poursuivre ce processus de réformes jusqu’à son terme », a déclaré van der Linden, ajoutant que la Turquie devrait être un membre de l’UE et le mérite.
Mentionnant la proposition de la France d’accorder un autre statut [le « partenariat privilégié »] à la Turquie, au lieu d’une adhésion à part entière, il a déclaré que « nous devons tous renforcer le dialogue entre les cultures et les religions pour surmonter les problèmes. Je pense que les malentendus au sujet de la Turquie dans l’UE vont enfin être résolus au cours de ce processus de dialogue ».
La Turquie a commencé des négociations formelles d’adhésion à l’UE en octobre 2005. Jusqu’ici, elle a ouvert des négociations dans six des trente-cinq ensembles de critères que les pays candidats sont tenus de remplir avant l’adhésion.
L’Union européenne a gelé les négociations avec la Turquie sur huit autres chapitres en 2006, en réponse à la Turquie le refus d’accorder des privilèges commerciaux à Chypre, qu’Ankara ne reconnaît pas comme État à part entière.