Plus nous tarderons et peinerons à nous entendre avec les Kurdes de Turquie, plus la situation prendra une dimension inextricable, plus notre société perdra l’équilibre.
Que le Premier ministre Erdogan ait récemment pu dire « qu’on pouvait discuter avec Imrali [île-prison sur laquelle est enfermé Abdullah Öcalan, leader du PKK, NdT] et que le processus d’Oslo pouvait être poursuivi [Processus de négociations secrètes avec le PKK en 2008, NdT], pourrait constituer un point de rupture vers la fin de cette (...)
Au lendemain des 35 morts d’Uludere, bombardés par l’aviation turque dans le sud-est de la Turquie, Oral Çalışlar pose la question de la ligne suivie par l’AKP sur la question kurde.
A la question, « pensez-vous vous excuser pour le massacre d’Uludere ? » le vice Premier ministre et porte-parole du gouvernement, Bülent Arınç, n’a pas répondu de façon nette, il a cherché à gagner du temps : « Nous enquêtons, et nous agirons en fonction des conclusions de l’enquête. » Or, nous sommes là confrontés à une (...)
En Turquie, la thèse en vogue aujourd’hui est la suivante : « on met les opposants au trou et on finit le PKK en silence. » Le journaliste Oral Çalışlar réagit à l’accélération récente des arrestations concernant des intellectuels et journalistes en Turquie.
Il s’agissait en fait d’une question de terrorisme. « Et nous, nous réglions le problème dans le cadre de la lutte antiterroriste. […] Si ces gens-là ne s’étaient pas pointés pour dire « le problème kurde, c’est ça », qu’ils n’avaient dressé le monde (...)
La nouvelle assemblée issue des élections du 12 juin dernier n’a toujours pas pu siéger au complet. Les 36 députés kurdes indépendants ont boycotté la séance d’ouverture, et ceux du principal parti d’opposition n’ont pas prêté serment, se privant par là de tout moyen de légiférer. Les deux partis protestent contre l’invalidation ou le maintien en détention de certains de leurs députés, élus, malgré leur incarcération. Le parti au pouvoir, l’AKP traîne les pieds, plaidant l’indépendance de la justice. Mais au (...)
La future constitution semble suspendue à une entente entre les partis représentés à l’assemblée ; Et c’est une bonne chose.
Le premier vainqueur de cette élection est, sans aucun doute, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, et son parti, l’AKP. Son discours et son action reçoivent le soutien assuré d’au moins la moitié de la population. Il nous faut le reconnaître.
Le deuxième vainqueur d’importance est le mouvement politique kurde. Tout particulièrement dans le Sud-Est, on note la dominance (...)
La volonté du CHP de participer à une solution, de contribuer à renforcer la dimension civile du processus de pacification, est une situation à même de mériter notre attention. Le principal parti d’opposition parlementaire, autrefois figé sur une ligne nationaliste et conservatrice, multiplie les signes de dégel sur de nombreuses questions à commencer par le problème kurde : accueilli par une foule nombreuse à Hakkari - une région kurde qui n’avait accordé à son parti que 47 suffrages en 2007 - le (...)
On ne pourra plus minimiser ce qui différencie le conservatisme de l’Anatolie d’avant 1980 et la conservatisme anatolien actuel. Face aux formidables mutations des conditions économiques et sociales de l’Anatolie ces vingt dernières années, le discours ossifié du statu quo nationaliste tombe à plat. De plus en plus...
L’extrême-droite turque du MHP (parti du mouvement nationaliste) traverse des jours difficiles. Parmi les raisons qui ont causé et rendu ces difficultés visibles, se trouvent les (...)
Hrant Dink fut assassiné le 19 janvier 2007. Il avait compris que 2007 serait une année difficile. Ils l’ont d’abord abattu. Il y eut ensuite une grave crise liée à l’élection présidentielle.
Deux mois après l’assassinat de Hrant, le 27 mars 2007, dans l’avion qui nous menait en Arabie saoudite, je posais la question suivante au premier ministre Recep Tayyip Erdoğan : « C’est en considérant ce que l’enquête a permis de mettre au grand jour, que j’affirme que ce sont des forces situées au cœur de l’Etat qui (...)
Alors que la politique étrangère turque traverse une période critique, la question kurde maintient son statut de question-clé quant à la démocratisation de la vie politique interne au pays. Oral Calislar interroge la pertinence d’une diplomatie globale qui, pour la Turquie, serait fondée sur une série de hiatus avec ses problèmes internes. Ou comment le statut de puissance émergente est-il également lié à une problématique démocratique.
Le Premier ministre nous raconte, avec force sentiments, le meurtre (...)
ORAL ÇALIŞLAR
I was informed by an SMS message early in the morning that the leftists won general elections in Greece. The main opposition PASOK leader George Papandreou will be the new prime minister of our neighboring country. That means the left beat the right and have now claimed power.
Naturally, I started to think about the left in Turkey … The left has not won any elections for a long time. “Does the left exist in Turkey ?” asked a friend of mine. We know that all social democrat (...)
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