Source : L’Humanité - Article paru dans l’édition du 15 décembre 2006
Ancien partisan de la Turquie, Jacques Chirac a changé d’avis sous la pression électoraliste de Nicolas Sarkozy.
Bruxelles, envoyé spécial.
Des vingt-cinq chefs d’État et de gouvernement réunis depuis hier à Bruxelles pour un sommet axé sur l’élargissement de l’Europe, Jacques Chirac est celui dont la position sur l’adhésion turque a le plus spectaculairement évolué. Le président français fait aujourd’hui partie, avec Angela Merkel, de (...)
L’humanite - 07/10/2005
Élargissement.
Pour Ahmet Insel, professeur d’économie à l’université de Galatasaray, l’ouverture des négociations est un soulagement.
Comment réagissez-vous à l’accord sur les négociations d’adhésion avec la Turquie difficilement adopté lundi soir par les Vingt-Cinq ?
Ahmet Insel. Le fait que cet accord ait dû être obtenu à l’arraché est très surprenant. In fine, rien n’a changé par rapport à ce qui avait été arrêté par les Vingt-Cinq le 17 décembre 2004. La crédibilité européenne (...)
L’Humanité
Porté par l’UMP, le refus de l’entrée d’Ankara dans l’UE cache mal des arrière-pensées électoralistes et une tendance très dangereuse de la vision européenne jouant des peurs apparues après les attentats du 11 septembre et de l’opposition entre un « monde chrétien » et un « monde musulman ».
Parmi les affiches qui commencent à fleurir pour les élections européennes du 13 juin, difficile de ne pas remarquer celle de Philippe de Villiers arborant ce slogan : « Non à la Turquie dans l’Europe ». Un (...)
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