Dans un discours prononcé à l’occasion de l’Année de la Turquie en France, l’écrivain stambouliote dit toute l’importance de la forme romanesque et de l’un de ses maîtres.
Dans la dernière partie de son voyage en Orient, Gustave Flaubert, après avoir visité l’Egypte, la Palestine, le Liban et la Syrie, arriva à Istanbul en octobre 1850, avec Maxime Du Camp. Les deux amis avaient déjà voyagé ensemble auparavant, écrivant leurs expériences, et s’en étaient bien trouvés. Du Camp était un vrai ami, issu de (...)
Source : Le Monde, le 15-12-2006
Deux ans avant sa mort, mon père m’a remis une petite valise remplie de ses propres écrits, ses manuscrits et ses cahiers. En prenant son habituel air sarcastique, il m’a dit qu’il voulait que je les lise après lui, c’est-à-dire après sa mort.
« Jette un coup d’oeil, a-t-il dit, un peu gêné, peut-être y a-t-il quelque chose de publiable. Tu pourras choisir. » On était dans mon bureau, entourés de livres. Mon père s’est promené dans la pièce en regardant autour de lui, (...)
LE MONDE
L’écrivain turc Orhan Pamuk a reçu, dimanche 23 octobre, le Friedenspreis 2005 (Prix de la paix) de l’Union des libraires allemands à la Foire du livre de Francfort (Allemagne). Nous publions de larges extraits de son discours.
Au XIe siècle, l’Empire ottoman, qui commence à se sentir distancé par un Occident toujours plus dynamique, accumule les défaites face aux armées européennes et voit sa puissance lentement s’étioler. C’est alors qu’émerge un groupe d’hommes qui prennent le nom de (...)
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