Ayşe Günaysu est née en Turquie. Elle est traductrice professionnelle, défenseur des droits humains et féministe. Depuis 1995, elle est membre du comité contre le Racisme et la Discrimination de l’Association des Droits de l’Homme en Turquie (branche d’Istanbul). Elle a été chroniqueur dans un quotidien pro-kurde de 2005-07. Depuis 2008, elle écrit une chronique bimensuelle, intitulé « Lettres d’Istanbul », pour » The Armenian Weekly ».
Istanbul- Nous sommes le 24 avril 2013, square Sultanahmet à Istanbul. Des personnes se sont réunies devant le Musée des Arts Islamiques de Turquie qui en 1915, servait de prison et où furent détenus les intellectuels arméniens avant qu’ils ne soient envoyés à la mort. Mais quelque chose de très inhabituel se passe. On entend, annoncés dans un haut-parleur, des noms arméniens. Ce sont les noms de villages arméniens. La voix dit : “ Province du Vaspouragan... Avants... Lezk... Shabaghi... Akhzia... (...)
« C’était très drôle, une poignée de femmes, des centaines de policiers » : un entretien avec Ayşe Günaysu
La protestation des « Mères du Samedi », organisée par les défenseurs des droits de l’Homme et les familles de personnes disparues en détention est un exemple de désobéissance civile de long terme en Turquie. Ces protestations ont commencé le 27 mai 1995, et ont duré jusqu’en 1999. Elles se sont ensuite essoufflées, notamment en raison de l’état de santé des mères âgées des dispares, les participantes (...)
Turquie Européenne reproduit ici un texte d’une grande force publié initialement en français par la rédaction des Nouvelles d’Arménie. Il s’agit du discours de la militante Ayşe Günaysu, diffusé en ligne sur le site The Armenian Weekly et prononcé au cours d’une table ronde à l’Institut Grotowski à Wroclaw, en Pologne, le 10 novembre 2012.
Elle y affirme que la négation du génocide arménien n’est absolument pas seulement une différence de perception de l’histoire, mais qu’elle modifie et structure (...)
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