Paros, magazine multiculturel, a fêté récemment son premier anniversaire et invité pour l’occasion personnalités, amis et connaissances, dans un grand hôtel d’un quartier d’affaires à Istanbul.
Elenka Eldek Çadırcıoğlu, Mayda Saris et Talin Etyemez se connaissent depuis leur jeunesse et ont grandi ensemble, Elenka et Mayda ont d’ailleurs fréquenté la même classe à Notre-Dame de Sion. Début 2011, elles décident de créer ce magazine unique en son genre qui évoque les activités sociales, culturelles et cultuelles d’une partie des minorités qui composent la population de Turquie (arménienne, grecque, bulgare, syriaque, juive) et permet ainsi de véhiculer l’information les concernant.
Ce pays étant multiculturel, ces femmes pensent, à juste titre, qu’un tel outil de communication peut aider à mieux se connaître et faire découvrir ou redécouvrir même au sein de leur propre communauté des richesses socio-culturelles souvent inconnues. Une quarantaine de personnes, y compris les stagiaires, travaillent pour ce magazine.
Mustafa Sarıgül, maire de l’arrondissement de Şişli, qui a soutenu Paros dès le premier jour, était présent pour l’occasion et en a profité pour offrir un cadeau.
Aram Ateşyan, évêque apostolique arménien ainsi que l’"Oeil
d’Istanbul", Ara Güler, pour ne citer que quelques uns des grands noms arméniens en Turquie, ont également tenu à participer à cette fête.
Paros est disponible sur abonnement via notamment le site www.paros.com mais également chez les distributeurs D & R et Remzi ainsi que dans tous les magasins distribuant les éditions de Dünya Dağıtım en Europe (France, Allemagne, Hollande, Espagne, Suisse, Grèce) ainsi qu’à Dubai, aux USA et au Canada).
Environ 2000 abonnés et 3000 personnes peuvent ainsi se délecter chaque mois de cette belle publication qui ne demande qu’à étoffer son panel de lecteurs.
La fête était on ne peut plus réussie et quelques morceaux bien rythmés y ont agréablement contribué.
En cliquant ici, vous pouvez imaginer l’ambiance...
Les verres, après s’être entrechoqués pour marquer la cadence, ont été levés pour saluer cet heureux anniversaire.
L’élégance était au rendez-vous ce soir-là et me faisait penser à l’époque bénie de Pera, dans les années 30-50, lorsqu’on entendait parler le grec par ci, l’arménien par là, le latino par endroits...
Je regrette juste que les non turcophones, curieux d’en savoir plus sur l’art, la culture et les traditions des minorités de la Turquie, ne puissent profiter pleinement de cette publication de qualité.
Longue vie à Paros qui donnera peut-être l’idée à d’autres membres des différentes communautés de donner vie à l’un ou l’autre cousin... et de créer ainsi des ponts supplémentaires. Je reste persuadée qu’à travers la culture, les portes qui mènent à l’Autre peuvent se déverrouiller avec plus d’aisance...