Source : Le Monde, 26-01-2007
A travers les colonnes de son journal, Agos, rédigé en turc et en arménien et publié depuis plus de dix ans à Istanbul, le journaliste Hrant Dink, assassiné le 19 janvier, était l’homme qui avait enfin sorti la voix arménienne de son silence. Il la faisait entendre bien au-delà des frontières communautaires. Serein, il injectait avec constance de la mémoire là où n’existait que du déni, fissurant chaque jour un peu plus le mur froid et aveugle de l’amnésie collective. Pour (...)
0 | 50 | 100 | 150 | 200 | 250 | 300 | 350 | 400 | ... | 1200