Dernier ajout : 27 juin 2012.
Les articles écrits ou traduits par les collaborateurs de Turquie Européenne, les articles publiés par la presse internationale inédits en langue française.
Au cours de la semaine qui vient de s’écouler, la Turquie a ouvert le dossier le plus noir de son histoire récente. Le 4 avril dernier, les audiences du procès des putschistes de 1980 ont commencé au palais de justice d’Ankara. L’événement a été rendu possible par la révision constitutionnelle de 2010, qui a levé l’immunité juridictionnelle dont bénéficiaient les auteurs du coup d’État du 12 septembre 1980 (cf. notre édition du 24 mars 2010 : « La révision constitutionnelle enfin dévoilée par le gouvernement. (...)
Les gays ne sont pas les bienvenus dans l’armée turque. Mais ils doivent « prouver » leur orientation sexuelle.
Malades, handicapés ou... homosexuels : voilà les trois motifs que les hommes turcs peuvent avancer afin de se faire dispenser de service militaire, obligatoire en Turquie. Mais prouver que l’on est gay est bien plus compliqué qu’il n’y paraît, et donne lieu à une épreuve plus qu’humiliante.
« Ils m’ont demandé à quand remontaient mes premières relations sexuelles anales, mes premières (...)
N’essayez pas, chères lectrices et chers lecteurs, de suivre de trop près la politique étrangère de la Turquie, vous risqueriez d’attraper un torticolis ! Au milieu de la semaine dernière, un Recep Tayyip Erdoğan compréhensif s’était entendu dire, à Téhéran, par les principaux dirigeants de la république islamique que l’Iran soutiendrait jusqu’au bout le régime de Damas et qu’il s’opposerait catégoriquement aux « ingérences extérieures » dans la crise syrienne. Le chef du gouvernement turc n’en avait pourtant (...)
De retour en Turquie, après deux jours de visite officielle en Iran, Recep Tayyip Erdoğan a cherché, vendredi 30 mars, à valoriser les résultats d’un déplacement qui a suscité dans l’ensemble des commentaires plutôt mitigés (cf.notre édition du 30 mars 2012 : « Déplacement peu convaincant de Recep Tayyip Erdoğan en Iran »). Tant sur le dossier nucléaire que sur la crise syrienne, les propos du premier ministre ont certes retrouvé parfois les accents néo-tiers-mondistes qui avaient dominé les initiatives (...)
Recep Tayyip Erdoğan a effectué, les 28 et 29 mars derniers, une visite officielle en Iran, accompagné d’un aréopage de ministres et de responsables officiels (ministres des affaires étrangères, de l’énergie et de l’économie, chef des services secrets…) dont la présence ostensible prouvait, s’il en était encore besoin, l’importance d’un déplacement, au cours duquel le premier ministre turc a rencontré, entre autres, le président iranien et le guide suprême de la république islamique.
Cette visite était (...)