Dans The Guardian, un chroniqueur déplore que le débat britannique sur le futur de l’Europe - et tout particulièrement sur la place en son sein de la Turquie et de l’Ukraine - « ait été arrêté net ». « Une minute après que le résultat du référendum français a été connu, Tony Blair devenait l’idéologue de référence pour les rebelles européens. Et la minute suivante, il ne s’est rien passé. » Le royaume-Uni ne doit pourtant pas « restreindre sa vision des choses », affirme l’article. « Nous avons encouragé le nouveau gouvernement turc à mettre sa vie entre nos mains. Nous avons dit que nous étions aux côtés des révolutionnaires »orange« à Kiev. Nous avons une dette d’honneur envers ces deux mouvements. Nous ne pouvons pas juste lever le camp au moment où il va commencer à pleuvoir cet automne. Sommes-nous des leaders, oui ou non ? »