Dans le G5, c’est à qui organisera son « premier » charter d’immigrés. Hier, le ministère de l’Intérieur espagnol s’est vanté dans un communiqué d’être à son tour à l’origine d’un vol groupé d’expulsion d’immigrants : l’avion parti de Madrid et à destination de Bucarest a fait escale à Paris et Rome pour embarquer son lot de Roumains en situation irrégulière. Ils étaient au final 125 à être rapatriés de force. Le gouvernement Villepin ne peut plus, lui, jouer sur l’effet d’annonce. Cet été, Paris a piloté au moins trois opérations de ce type en partenariat avec l’Espagne. Fin juillet, soixante-dix Afghans sans papiers, jusque-là installés en Grande-Bretagne et en France, ont été renvoyés à Kaboul. Selon nos informations, le décollage du prochain charter franco-anglais d’expulsés est prévu pour mardi. Destination : la Turquie.