Les Turcs les appellent familièrement “adalar”, autrement dit “les îles”. Sur la carte, neuf bouts de terre posés en mer de Marmara, à seulement quelques encablures d’Istanbul. Et déjà un autre monde, une échappée belle, loin de la promiscuité et du tumulte affairé de la capitale. Après une demi-heure de “vapur” au milieu des tankers et des frêles esquifs de pêcheurs, les îles des Princes surgissent de la brume.
Retraite des mystiques byzantins puis, au XIXe siècle, des élites ottomanes, elles sont devenues (...)
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