Que se passe-t-il exactement depuis le 1er juillet ? Telle est la question que ressassent à l’envie, les chroniqueurs de la presse turque et tous ceux qui essayent d’évaluer les conséquences de la relance de l’affaire « Erkenekon ».
Celle-ci s’est produite, la semaine dernière, en deux temps : arrestation spectaculaire de 23 personnes, le 1er juillet, puis inculpation de certaines d’entre elles (en particulier deux militaires de haut rang à la retraite, les généraux Sener Eruygur –photo- et Hursit (...)
Tous les acteurs de la tragédie antique sont réunis : le guerrier, le politicien, le religieux et le peuple. Depuis plus d’un an, la Turquie s’est installée dans une crise institutionnelle, dont les conséquences sont encore imprévisibles pour le membre le plus oriental de l’Otan, situé dans l’un des points les plus explosifs de la planète à cheval entre Europe et Asie, entre Syrie, Irak, Iran, Géorgie, Arménie, Bulgarie et Grèce.
Dans un pays qui depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale a connu (...)
Une vingtaine de personnes ont été arrêtées mardi matin à l’aube à Ankara, Istanbul, Antalya et Trabzon. Parmi elles, quatre généraux de haut rang, le président de la chambre de commerce d’Ankara et le correspondant à Ankara du quotidien Cumhurriyet, pourfendeur déclaré du parti du premier ministre turc, l’AKP.
Ces arrestations semblent liées à l’affaire Ergenekon, un réseau occulte qui rassemble généraux retraités, leaders de groupuscules d’extrême droite et autres représentants des mouvances (...)
L’état major turc (Genelkurmay) annonce le vendredi 29 février la fin de sa brève incursion au nord de l’Irak, en direction du camp de Zap, situé dans une profonde vallée à 6 km de la frontière turque et qui constitue, à ce titre, un des principaux points de passage utilisés par le PKK (sigle pour Parti des travailleurs du Kurdistan) pour s’infiltrer en Turquie et y mener des actions.
Voilà la seule chose dont on est à peu près sûr et que l’on peut considérer comme certaine, tant est grande l’opacité (...)
Les opérations des forces armées turques (TSK) au Nord Irakien a surpris à la fois par leur déclenchement et par leur fin. Les troupes turques sont entrées dans la nuit du 21 février et se sont retirées le 29 février au matin.
Dans un climat où on s’attendait à une opération qui allait durer au moins une à deux semaines, le retrait rapide de l’armée turque a provoqué l’étonnement. Etonnement car lorsque le secrétaire d’Etat à la défense américain, Gates suivi du président Bush ont exigé le retrait au plus (...)
Yasar Yakis, l’un des représentants du Parti de la justice et du développement (AKP, ex-islamistes), a indiqué au Monde, mercredi 30 janvier, lors d’une visite à Paris, que la réforme de la Constitution turque pour autoriser le port du foulard dans les universités ne devrait ni affecter les négociations que le pays mène avec l’Union européenne, ni provoquer de fortes tensions entre l’armée et le gouvernement, dominé par l’AKP.
Ancien ministre des affaires étrangères de la Turquie (2002-2003), député et (...)
Depuis la mort, dimanche 21 octobre, de 12 soldats turcs dans une embuscade du PKK, l’émotion et les manifestations dans diverses villes du pays viennent alimenter un climat de tension déjà largement médiatisé depuis deux semaines. Les photos des « martyrs » font la une des journaux et les drapeaux turcs ornaient de nombreux balcons et vitrines avant même la fête nationale du 29 octobre.
L’armée turque a déjà riposté en bombardant des camps du PKK tuant (selon ses estimations) près de 70 combattants du (...)
Juste au moment où les conflits politiques de l’année passée commençaient à se dissiper en Turquie, une nouvelle attaque meurtrière lancée par des séparatistes kurdes contre des soldats turcs a poussé le gouvernement à proférer des menaces d’attaques militaires au nord de l’Irak.
Ces éventuelles attaques comportent des risques pour la Turquie, pour l’Irak et pour les États-Unis. Pourtant, il y a des raisons de douter que la situation soit aussi dangereuse que les derniers gros titres des journaux le (...)
Pour nombre d’observateurs, l’élection d’Abdullah Gül à la Présidence de la République constitue un tournant dans l’histoire de la Turquie contemporaine. Certains d’entre eux n’hésitent pas à voir dans cet événement la fin du régime autoritaire inauguré par la « Révolution du chapeau » (nom donné au mouvement réformateur kémaliste qui concernait en premier lieu le couvre-chef masculin) et le début d’un processus qui doit conduire à l’achèvement du passage de ce pays à la démocratie, phénomène que d’aucuns (...)
Pour fêter à sa manière le 27e anniversaire du coup d’Etat de 1980, le site Info-Türk publie l’ensemble de ses bulletins parus depuis 1980.
Ce qui permet de tomber sur des articles croustillants, témoignant de l’ambiance d’une époque et permettant peut être de mieux comprendre l’actualité...
Imaginons maintenant les effets de ces joyeuses colonies sur la population... Pourtant, parlez de conditionnement semi-fasciste avec des inconditonnels de l’armée, et vous vous ferez taxer de dangereux (...)