Le Bureau du Procureur de Diyarbakır a confirmé que les villageois pouvaient qui sont morts l’année dernière dans le massacre de Roboski étaient clairement identifiables par les images obtenues d’un drone. 34 villageois avaient perdu la vie dans un bombardement mortel qui s’était produit dans la province sud est de Şırnak.
Le Bureau du Procureur de Diyarbakır qui est chargé de l’enquête sur le massacre qui s’est produit à Roboski l’année dernière, a confirmé l’information du Wall Street Journal qui (...)
L’arrestation de l’ancien chef d’état-major Ilker Basbug le confirme : l’armée turque, garante de l’orthodoxie kémaliste, est affaiblie. Et désormais contrainte de composer avec le gouvernement AKP.
Neuf ans après son accession au gouvernement, le Parti de la justice et du développement (AKP) savoure sa revanche. Il est parvenu à affaiblir l’armée au point de la contraindre à partager le pouvoir. Mais le mouvement de Recep Tayyip Erdogan a le triomphe discret : l’ennemi a de beaux restes, et il s’agit (...)
Le mouvement est inhabituel. Lors de la traditionnelle réunion hebdomadaire de son groupe parlementaire, mardi dernier, Recep Tayyip Erdoğan a pris la défense du chef d’Etat major, Necdet Özel, qui s’est estimé insulté par le co-leader du parti kurde BDP, Selahattin Demirtaş.
Le début de l’affaire remonte à la semaine dernière, et notamment à une interview du général Özel, parue dans le quotidien Milliyet du 5 janvier. Interrogé sur le récent drame d’Uludere, le nouveau commandant en chef de l’armée turque (...)
L’ancien chef d’état-major (2008-2010) de l’armée turque, Ilker Başbuğ, a été placé en état d’arrestation après 7 heures d’interrogatoires, le 5 janvier dernier, à Istanbul. L’ex-commandant en chef de l’armée turque est accusé d’avoir été à l’origine de la création de 42 sites internet de propagande, hostiles au gouvernement de l’AKP, au PKK, ainsi qu’aux communautés grecque et arménienne de Turquie. Ce n’est pas la première fois qu’un militaire de haut rang est arrêté en Turquie, mais c’est la première fois qu’un (...)
La majorité, l’état-major militaire et les principaux partis d’opposition sont tombés d’accord pour procéder à la réécriture proposée par le gouvernement turc d’un article très controversé de la loi TSK (Türk Silahlı Kuvvetleri, Forces armées turques). L’article 35, entré dans la législation après le coup d’Etat du 27 mai 1960, dispose en effet que le devoir de l’armée est de « préserver et de protéger la République de Turquie ». L’armée turque a réalisé les deux coups d’État suivants, en 1971 et 1980, sur la base (...)
En démissionnant le 29 juillet en compagnie de ses principaux collaborateurs, l’ancien chef d’état-major, Işık Koşaner, pensait peut-être qu’au moins ce départ lui permettrait d’entamer une retraite plus paisible que les derniers mois qu’il avait vécus à la tête des forces armées. Erreur ! Le général Koşaner s’est peut-être évité d’avoir à supporter le triomphe d’un premier ministre dominateur, présidant seul le Conseil militaire suprême (YAŞ), qui s’est tenu au début du mois d’août, mais il n’en est pas quitte (...)
L’état-major de l’armée turque a annoncé, vendredi 29 juillet au soir, sa décision de démissionner collectivement. Plus précisément, ce sont le chef d’état-major, le général Işık Koşaner, et les généraux commandant l’armée de terre (Erdal Ceylanoğlu), l’aviation (Hasan Aksay) et la marine (Eşref Uğur Yiğit), qui ont demandé à faire valoir leur droit à la retraite. Au sein du commandement suprême de l’armée turque, le seul à s’être tenu en dehors de ce mouvement est le commandant de la Gendarmerie, le général Necdet (...)
Après les 5 jours d’incertitude, on connaît enfin le nom du prochain chef de l’armée de terre. Il s’agit du général Erdal Ceylanoğlu, l’actuel commandant du premier corps d’armée basé à Istanbul. Cette nomination a permis également de confirmer celle du général Işık Koşaner, comme nouveau chef d’état major. Ce dernier pourra, en effet, quitter ses fonctions actuelles à la tête de l’armée de terre pour prendre le commandement suprême de l’armée turque, à la fin du mois d’août, en remplacement du général İlker (...)
Chaque année la tenue du Conseil militaire suprême (YAŞ - Yüksek Askeri Şura) apparaissait comme une cérémonie programmée débouchant sur des décisions sans surprise. Cette institution, qui rassemble les plus hauts responsables militaires, se réunissait ainsi pour décider tranquillement des nominations et promotions à effectuer, y compris, le cas échéant, de celles des chefs de l’armée turque (chef d’état major, chefs des trois armes et chef de la Gendarmerie). Dans ce scénario convenu, les membres civils du (...)
En Turquie ou au sein de la diaspora turque, le sujet provoque de vifs débats, pour ne pas dire de violentes polémiques, les uns accusant réciproquement les autres de complot.
Pour les nationalistes et les tenants de l’orthodoxie kémaliste, Ergenekon est une invention, ou peu s’en faut, du parti au pouvoir, l’AKP, pour assurer son hégémonie... Les proches de l’AKP y voient trop souvent uniquement la tentative pour les élites kémalistes et les militaires de reprendre la main et, à terme, une tentative (...)
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